Les métiers dits à impact ont d’abord été poussés par la réglementation. Et aujourd’hui, plusieurs raisons font que les opportunités se multiplient pour ceux qui veulent donner du sens à leur carrière.
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Dans le petit monde des professionnels de l'emploi, le sujet fait un peu l'unanimité. Les métiers à impact ont le ventvent en poupe. Les métiers à impact ? C'est ainsi que l'on qualifie aujourd'hui les métiers qui donnent du sens. Les métiers qui tiennent compte de considérations environnementales et sociétales de plus en plus présentes dans notre quotidien.
Pourquoi ces métiers sont-ils aujourd'hui en plein essor ? D'abord parce que nous sommes de plus en plus à nous sentir concernés par la question environnementale en général et par la crise climatique en particulier.
Une étude réalisée à l'automneautomne dernier par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) montre ainsi qu'un cadre sur deux est littéralement angoissé par la situation climatique actuelle. Et 89 % des cadres estiment que les entreprises ont leur rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement et la dégradation de l'environnement. Les étudiants et les jeunes diplômés, quant à eux, commencent à évaluer les entreprises en fonction de leurs engagements. De leurs engagements sociaux, tout particulièrement. Le bien-être au travail, l'égalité salariale et des chances ou encore le respect des personnes.
De plus en plus d'entreprises, d'ailleurs, intègrent des préoccupations sociales et environnementales à leurs activités. Une démarche RSE - pour Responsabilité sociétale des entreprises - qui les inscrit de façon de plus en plus crédible dans les enjeux du développement durabledéveloppement durable. Et qui les poussent à se mettre en quête de compétences en la matière. Pour manager les équipes, pour mettre en place un plan de décarbonation ou de mobilité douce ou encore pour basculer sur des achats responsables.
Les métiers à impact, des métiers d'avenir
L'autre bonne nouvelle pour les candidats aux métiers à impact et qui leur donne de l'attrait, c'est qu'il n'est plus désormais question d'avoir à faire des concessions pour intégrer du sens à son parcours professionnel. Alors qu'à l'origine, les postes à impact étaient surtout créés pour satisfaire aux nouvelles exigences réglementaires, aujourd'hui, accompagnant une certaine prise de conscience, ils deviennent plus stratégiques. Les responsabilités suivent. Les salaires aussi. Mieux, les postes à impact peuvent réellement accélérer les carrières.
Reste qu'en la matière, les changements sont encore difficiles à initier. Il ne faut pas avoir peur de progresser à tout petits pas. Parmi les qualités des candidats aux emplois à impact, donc : la ténacité et un certain courage. Une forte capacité d'analyse et de la polyvalence également. Et une formation solide, tout de même. Car n'oublions pas que ces postes doivent aussi générer des profits. Cela reste le nerfnerf de la guerre, pour les entreprises.
Et c'est peut-être bien encore au niveau de cette formation justement, que le bât blesse un peu. Même si les cursus dédiés se développent et que l'offre de formation continue s'étoffe de plus en plus. Des cabinets de conseil en RSE et tout un tas d'autres structures proposent aujourd'hui des formations - en entreprise ou de reconversion - qui peuvent aller d'une journée à plusieurs mois. L'objectif face à la multiplication des postes à impact à pouvoir : éviter la pénurie de candidats qualifiés.