La vie existe peut-être ailleurs dans notre Univers. Mais pas sur la Lune. Mais, en êtes-vous complètement sûr ? Parce que des chercheurs suggèrent aujourd’hui que nous pourrions bien avoir des surprises en la matière.
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Cela fait désormais plus de 50 ans qu'aucun Homme n'a posé le pied sur la Lune. Mais la Nasa -- et d'autres... -- travaille activement à ce que cela change avant la fin de cette décennie. Les astronautes embarqués à bord des missions Artémis devraient alunir non loin du pôle sud de notre satellite naturel. Et des chercheurs de la Nasa estiment aujourd'hui qu'ils pourraient bien, finalement, y trouver quelques traces d'une vie microbienne.
Les chercheurs avancent que leurs travaux montrent qu'il existe des niches potentiellement habitables « dans des zones relativement protégées de certains corps presque dépourvus d'atmosphèreatmosphère ». Et certains cratères extrêmement froids et jamais éclairés -- et ainsi protégées des radiations solaires -- du pôle sud de notre Lune pourrait rassembler les conditions adéquates en la matière. Des conditions dans lesquelles une forme de vie extraterrestre aurait pu se développer ? Pas vraiment. Ce qu'évoquent les chercheurs, ce sont des conditions qui pourraient permettre, surtout, la survie de quelques micro-organismesmicro-organismes d'origine bel et bien terrestre !
Mais comment seraient-ils arrivés là ? Sur de petits bouts de roches arrachés de notre Terre et projetés dans l'espace ? Le scénario semble peu probable. C'est plutôt celui d'une contaminationcontamination directe par des astronautes ou un quelconque atterrisseur lunaire qui est privilégié. Car jusqu'ici, les exigences en la matière n'ont pas été des plus strictes, il faut l'avouer.
La Lune durablement contaminée ?
Toutefois, le plus fou pourrait rester à venir. Car, selon les chercheurs, plus nous allons et retournons sur la Lune, plus nous y semons potentiellement, dans ces niches qu'ils ont identifiées, des « graines » qui pourraient un jour entraîner une croissance des populations microbiennes. Même le simple passage au-dessus de la Lune d'engins spatiaux humains pourrait avoir un impact. Les chercheurs estiment en effet que les approches des missions Artémis déposeront dans les niches identifiées du dioxyde de carbonedioxyde de carbone (CO2) et de la glace d'eau.
Le phénomène pourrait compromettre la connaissance que nous pouvons encore avoir de l'abondance naturelle de ces composés sur la Lune. D'autant que même le pôle nord pourrait être contaminé. Selon les chercheurs, les gaz d'échappement de nos engins spatiaux pourraient être transportés jusque là dans la très mince et ténue atmosphère de notre Lune.
Les chercheurs continuent à travailler sur les dernières données haute résolutionrésolution en provenance de notre satellite naturel pour tenter de comprendre quels micro-organismes seraient le plus susceptibles de survivre dans les conditions tout de même difficiles qui règnent au pôle sud de notre Lune. Et pour tenter de déterminer aussi avec un peu plus de précision quel pourcentage de chaque cratère de la région en particulier pourrait s'avérer habitable pour quelques-uns de ces micro-organismes. Et éventuellement orienter ainsi le choix des responsables de la Nasa parmi une liste de 13 sites d'alunissage encore en course pour la mission Artémis III.