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Comme c'est le cas chez son modèle le colibricolibri, les battements produisent un vortex d'air sous les ailes qui fournit la poussée nécessaire au vol de Mentor.
Loin d'être purement académiques, ces recherches intéressent particulièrement la NASA et l'Armée américaine, qui a financé la première phase de recherche à travers la DARPA (Defense Advanced Research Project Agency). En effet, l'Armée souhaiterait disposer d'un drone de reconnaissance petit et discret qui, au contraire du Predator déployé actuellement en Afghanistan et en Irak, pourrait planer à des vitesses réduites et effectuer des tournants serrés.
Quant à la NASA, elle espère un jour exploiter ces technologies inspirées de la nature pour l'exploration d'autres planètes. Au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena (Californie), les ingénieurs travaillent sur des systèmes de navigation et de vol imitant les abeilles et les libelluleslibellules afin d'élaborer des robotsrobots autonomes susceptibles d'être utilisés dans les futures missions martiennesmissions martiennes à l'horizon 2009. Mais ces derniers projets ne verront le jour que si les scientifiques arrivent à résoudre le problème que constitue la forte consommation d'énergieénergie nécessaire. Mentor détient quant à lui le record mondial de duréedurée de vol pour un appareil de cette taille : 10 minutes.