Les nanoparticules d'or sont activement étudiées pour leurs applications biomédicales qui incluent la détection d'agents infectieux, l'amélioration de la radiothérapie, les traitements thermiques et la vectorisation des médicaments.

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Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT etsont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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Une équipe du M.D Anderson Medical Center à Houston étudie l'association de nanoparticules d'or avec des virus en vue d'applications thérapeutiques. Le but est de créer un réseau moléculaire bioactif constitué de bactériophages (virus qui infectent seulement les bactéries) assemblés aux nanoparticules d'or.

Les phages génétiquement modifiés portent sur leur membrane des peptides qui se lient spécifiquement aux molécules cibles. Cette "nano-plateforme" peut voyager à travers l'organisme, jusqu'à atteindre la zone à traiter. Les nanoparticules sont aussi d'excellents agents de contraste pour localiser les tumeurs. Une fois sur place, il est possible de détruire la tumeur par traitement thermique grâce à l'excitation des nanoparticules par rayonnement proche infra rouge.

Le réseau moléculaire peut être également ajusté pour pouvoir transporter des médicaments, des gènes ou des cellules souches. Un des axes de recherche vise à délivrer directement des cellules souches au niveau d'artères endommagées afin de renouveler le tissu cellulaire. Pour l'instant aucun test in vivo n'a été effectué mais les espoirs sont grands pour de nouvelles formes de thérapies grâce aux nanoparticules.