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Crédits : INRA
L'Institut de biologie génétiquegénétique, Académie des Sciences de Russie, aurait réalisé un important travail en matière de clonageclonage de gènesgènes structurels de l'homme qui présentent de l'intérêt pour la pharmacologie. Une section de l'Institut de l'élevage de l'Académie nationale des sciences de Biélorussie qui participe au programme étudierait quant à elle la transplantationtransplantation d'embryonsembryons aux animaux agricoles et mènerait des expérimentations en matière de conception d'animaux transgéniquestransgéniques. L'enjeu essentiel du programme serait de lancer une production biologique de médicaments de nouvelle génération à base de lait de chèvres transgéniques contenant des protéinesprotéines thérapeutiques de l'homme.
Les chercheurs compteraient se concentrer dans un premier temps sur la pro-urokinase et la lactoferrine. La pro-urokinase, un thrombotique de quatrième génération, réduirait de cinq fois la mortalité par infarctus du myocardeinfarctus du myocarde. La lactoferrine, elle, diminuerait de dix fois le taux d'incidenceincidence des gastro-entéritesgastro-entérites chez les nourrissons en allaitementallaitement artificiel.
Toutefois, une dose de ces médicaments produits par les technologies contemporaines coûteraient 1.500 et 2.600 dollars US respectivement. La nouvelle méthode utiliserait en tant que bioréacteurs des animaux transgéniques dont le lait contient des protéines thérapeutiques de l'homme. Un procédé écologique et économe qui utiliserait des animaux transgéniques élevés dans des exploitations agricoles.
Les protéines thérapeutiques de l'homme seraient excrétées totalement avec le lait et ne menaceraient pas les animaux transgéniques. Parmi les animaux agricoles on privilégierait les chèvres qui sont plus résistantes aux infections et dont la période de reproduction et l'intervalle entre générations sont beaucoup moins longues que celles du gros bétail. La production de protéines thérapeutiques utilisant des chèvres transgéniques pourrait être lancée dans les années à venir.
Les chercheurs russes et biélorusses en lice pourraient non seulement satisfaire aux besoins intérieurs des deux pays, mais aussi se tailler un créneau sur le marché des hautes technologies génétiques en formation.
L'application du programme permettrait de réduire de 10 à 20 fois les prix de la pro-urokinase et de la lactoferrine, actuellement en déficit. Ce programme serait en voie de réalisation. La reconstruction d'une ferme biotechnologique est terminée, et les premières transplantations d'embryons génétiquement modifies seraient envisagées pour cette fin d'année.