Les premiers résultats du télescope spatial Euclid révèlent plusieurs millions d’objets. Parmi eux, des amas d’étoiles et des galaxies en tout genre. Mais aussi, de nouvelles planètes errantes sans étoiles.
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Il y a quelques jours, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA) publiait les premiers résultats du télescope spatial Euclid, lancé en juillet dernier. Parmi les découvertes, sept nouvelles planètes pas tout à fait comme les autres. Des planètes errantes. Qui vagabondent librement dans l'Univers. Sans être rattachées à une étoile. EuclidEuclid a également confirmé l'existence de dizaines d'autres planètes errantes précédemment détectées.
D’où viennent les planètes errantes ?
Les nouvelles planètes vagabondes ont été repérées dans la nébuleuse de la Tête de cheval, une région de formation d'étoiles située à seulement 1 500 années-lumière de la Terre. Des planètes géantes gazeuses entre 4 et 25 fois la massemasse de JupiterJupiter. Comme les planètes errantes ne reflètent pas la lumière d'une étoile, elles sont traditionnellement difficiles à repérer. Mais celles observées par le télescope spatialtélescope spatial Euclid sont plus jeunes et donc, plus chaudes et un peu plus faciles à voir.
De précédents travaux laissaient penser que ces planètes vagabondes pourraient se former dans la partie externe d'un système planétaire avant de s'en détacher et de voler de leurs propres ailes. Mais ces dernières découvertes suggèrent que les planètes errantes pourraient aussi naître comme des sous-produits naturels du processus de formation des étoiles.
De la vie sur des planètes errantes ?
Alors que plusieurs dizaines de ces planètes errantes sont désormais confirmées, les astronomesastronomes espèrent que le télescope spatial Nancy-Grace-Roman, dont le lancement par la NasaNasa est prévu en 2026, puisse en trouver beaucoup plus. Certains évoquent le chiffre de plusieurs milliards rien que dans notre Voie lactéeVoie lactée. L'objectif : percer enfin les secrets de la formation des systèmes planétaires. Mais aussi, peut-être, avoir une chance, sur l'une de ces planètes vagabondes proches de notre Terre, de trouver une forme de vie microbienne qui aurait profité de l'énergieénergie produite en interne par la planète pour se développer.