Les réfrigérateurs se comportent comme les voitures : c'est au démarrage qu'ils consomment le plus d'énergie. En France, ce sont quelques 37 millions de réfrigérateurs domestiques qui, pour maintenir nos aliments au froid, s'arrêtent et redémarrent plusieurs fois dans la journée. Travaillant à augmenter l'inertie thermique des appareils, l'unité de recherche "Génie des procédés frigorifiques" du Cemagref laisse entrevoir de réelles économies d'énergie électrique.
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© Cemagref
Récemment récompensés par le prix " Techniques innovantes pour l'environnement " pour leurs travaux sur la haute inertie thermique des systèmes frigorifiques lors du Salon Pollutec, des spécialistes des procédés frigorifiques du Cemagref y étudient la conception d'un réfrigérateur-congélateur à haute inertie thermique.
Pour cela, les scientifiques ont recours à des matériaux à changement de phase (PCMPCM) capables de passer de l'état solideétat solide à l'état liquideétat liquide en accumulant du froid de façon réversibleréversible .
Ainsi, un réfrigérateur-congélateur, dont les parois incorporeraient 10 litres de ce type de matériau, pourrait accumuler suffisamment d'énergie pour maintenir une température stable des produits pendant plus de 14 heures, sans redémarrage du groupe froid.
Autres avantages du procédé, la possibilité de privilégier certaines heures de fonctionnement afin de bénéficier de tarifs plus avantageux ainsi qu'une autonomieautonomie de plusieurs heures de fonctionnement en cas d'interruption du courant électriquecourant électrique. Par ailleurs, d'un point de vue sanitaire, la haute inertie thermique en améliorant la stabilité de la température de conservation des aliments, diminue le risque de développement bactérien.
Enfin, la mise en place de ce matériau nécessite très peu de modifications des appareils classiques.