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Crédits : CORDIS
Soutenant l'une des conclusions de la conférence "Energy in motion" organisée à Amsterdam, aux Pays-Bas, le 20 octobre dernier, M. van Geel a déclaré qu'il n'existe pas une seule technologie permettant de réduire les émissions de CO2CO2 et la dépendance aux carburants fossilesfossiles.
"Il est tentant de nous concentrer sur une seule option comme les biocarburantsbiocarburants ou l'hydrogène. Mais s'il existe une solution miracle de ce genre, nous ne sommes pas encore en mesure de l'identifier. Nous n'en savons pas assez pour déterminer quel carburant deviendra l'option présentant le meilleur rapport coût-efficacité pour l'environnement", a déclaré M. van Geel.
"L'approche la plus intelligente" consiste donc à explorer toutes les options alternatives et à encourager une fertilisation croisée entre ces options, selon le secrétaire d'État. Il a ajouté que ce sont les forces du marché et non les gouvernements qui doivent être habilités à décider quelles technologies seront développées. "Les hommes politiques comme moi doivent résister à la tentation de porter immédiatement leur choix sur une technologie tangible et de faire ainsi état de résultats concrets", a ajouté M. van Geel.
En écho à l'un des thèmes de la conférence ("Just do it"), M. van Geel a mis en avant deux initiatives qui illustrent qu'il est possible d'agir maintenant et d'obtenir des résultats. La première initiative porteporte sur un camion de collecte de déchetsdéchets doté de filtres à particulesfiltres à particules mis au point aux Pays-Bas par l'entreprise néerlandaise TRS. Les filtres améliorent les conditions de travail des éboueurs, qui sont directement exposés aux gaz d'échappement, tout en réduisant les nuisancesnuisances pour l'environnement dans son ensemble. "Le message que je vous adresse est le suivant: veillez à trouver une option dans laquelle tout le monde est gagnant", a déclaré M. van Geel.
M. van Geel a également évoqué l'introduction de véhicules fonctionnant à l'hydrogène en Californie, aux États-Unis. Lors d'une visite récente, "j'ai eu l'occasion de faire un tour dans une voiturevoiture fonctionnant à l'hydrogène. Comme cela, comme s'il s'agissait de la chose la plus normale au monde. Même le rechargement de la réserve de carburant s'est apparenté à une tâche simple et routinière. Un rêve s'est transformé en produit concret de tous les jours."
Si une production à grande échelle n'est pas encore en vue en Europe, l'adoption de mesures pratiques et concrètes en fera une option possible, pas seulement dans le cas de l'hydrogène, mais pour toutes les nouvelles technologies, a affirmé M. van Geel. "Vous pouvez y arriver. Foncez !", a-t-il conclu.