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Crédits : www.un.org
Résultat : une moussonmousson perturbée et tout un écosystèmeécosystème mis à mal. Oui mais voilà, dix ans plus tard, la catastrophe climatique annoncée n'a pas eu lieu.
A l'époque, la National Science Foundation et la Defense Nuclear Agency avaient dépêché une équipe de scientifiques au Koweït afin d'étudier la situation.
Les observations et analyses réalisées dans ce cadre permettent de retracer ce qui s'est passé.
Tout d'abord, les fumées étaient moins noires de suiesuie qu'on s'y attendait. Vingt-cinq pour cent des panaches de fumée étaient blancs ou gris clair, alors même que moins d'un pour cent de la lumière réussissait à les traverser.
En cause, la présence d'eau de mer dans le pétrole koweïtien. Les grandes quantités de chlorure de sodium (NaCl) et de chlorure de calcium (CaCl) semblent avoir eu un effet "blanchissant" sur ces fumées.
Par ailleurs, les prévisions selon lesquelles les particules de suie auraient dû monter dans la haute atmosphèreatmosphère (entre 10 et 30 km) sous l'effet de la chaleur ont été largement contredites.
Un phénomène d'inversion de températureinversion de température, typique de la région du Golfe, a en effet été suffisamment fort pour maintenir lesdites particules dans la partie basse de l'atmosphère (aux alentours de 6 km) et ainsi favoriser le "nettoyage du ciel" par les précipitationsprécipitations, un mécanisme renforcé par la présence de sel et de souffre dans les panaches.
Aujourd'hui, les spécialistes s'accordent à penser que le pétrole irakien ressemble au pétrole koweïtien. Si d'aventure l'ensemble des champs pétroliers irakiens devaient donc brûler demain, leur influence sur le climatclimat pourrait rester limitée.