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Le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin, lors de sa visite du site de CadaracheCrédit : http://www.cea.fr
Le projet international IterIter doit permettre la constructionconstruction d'un réacteur expérimental de fusion par confinement magnétique afin de démontrer la faisabilité scientifique d'un réacteur électrogène. La maîtrise de la réaction de fusion sur Terre pourrait en effet être une des options permettant de produire une énergie abondante, accessible à tous, sûre, et participant à la lutte contre l'effet de serreeffet de serre. "Cette technologie, qui n'émet pas de gaz à effet de serregaz à effet de serre, permettrait de franchir une nouvelle frontière en offrant une énergie sans grands risques au plan de la pollution et de la sécurité", a affirmé Jean-Pierre Raffarin, accompagné de Claudie HaigneréClaudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies.
L'ampleur du projet ITER, d'un coût total de 10 milliards d'euros sur 30 ans, implique une coopération internationale très large. Quatre pays se sont déclarés candidat à l'accueil d'ITER : le Canada, le Japon, l'Espagne et la France. Sur place, le Premier ministre a souligné qu'il était "venu dire ici le plus haut et le plus fort possible la détermination du gouvernement français pour le projet Iter à Cadarache", rappelant que "Cadarache est bien placé mais naturellement, la compétition est mondiale et, comme toute compétition mondiale, c'est toujours difficile".
La France, leader européen de la recherche sur la fusion
Depuis de très nombreuses années, la France est en effet fortement impliquée au niveau européen dans la recherche sur la fusion, notamment au travers des activités conduites par le centre CEA de Cadarache qui dispose d'une importante plate-forme scientifique et technologique de fusion. Cette plate-forme réunit en effet près de 300 chercheurs poursuivant des recherches dans le cadre du programme européen sur la fusion avec l'installation Tore Supra, tokamak supra-conducteur affichant le meilleur record mondial d'énergie. Ce sont d'ailleurs les recherches menées dans ce cadre qui ont largement permis de contribuer au projet international ITER.
D'ici une dizaine de jours, l'Union européenne devrait désigner un candidat unique pour l'Europe (France ou Espagne) avant la décision finale d'implantation du projet qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année.