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Vue de l'interieur d'un réacteur nucléaire
Mais l'agence a annoncé en avril dernier son intention de se limiter aux standards minimums de sécurité fixés par l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), ce qui revient à retirer environ 5500 mètres cubes de sol contaminé là où il y en aurait plus de 400 000 mètres cubes à traiter. D'où la grogne d'un certain nombre d'élus locaux qui demandent à ce que le DOE applique à Rocketdyne les conditions plus restrictives imposées aux sites figurant sur la liste fédérale prioritaire dite "Superfund".
L'ancien laboratoire n'avait pas été intégré à cette liste notamment parce qu'aucune habitation ne se trouvait à proximité et que les eaux souterraines proches n'étaient pas destinées à la consommation humaine.
Afin de faire avancer le dossier, les localités voisines ont demandé à l'EPA une évaluation indépendante des mesures de décontamination engagées par le DOE. Le résultat est désormais connu : il est peu probable que ces mesures permettent de remplir les critères fédéraux, compromettant le futur développement économique de toute la zone.