Cette méthode aurait l'avantage, par rapport aux méthodes actuellement utilisées, d'être "propre" c'est-à-dire de ne pas recourir à l'utilisation de produits chimiques dangereux ou polluants. La découverte a été publiée lundi dans un article dans le Journal of Micromechanics and Microengineering de l'Institut de physique de Londres.
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On sait depuis longtemps que lorsqu'un liquide comme l'eau entre en contact avec un solide non-conducteur tel le verre, la céramiquecéramique ou la pierre une interaction au niveau microscopique intervient qui créé une charge à la surface du solide.
Ainsi lorsque l'eau passe à travers un trou microscopique les ions négatifs et positifs se positionnent aux deux extrémités qui deviennent alors l'une positive et l'autre négative.
L'idée de l'équipe des professeurs Daniel Kwok et Larry Kostiuk a été d'exploiter cette propriété pour générer de l'électricité.
En utilisant une seringue, ils ont fait passer de l'eau à travers un "filtre" constitué d'un disque de verre percé de 450 000 microscopiques trous.
En attachant des électrodesélectrodes métalliques de chaque côté du dispositif, ils ont pu obtenir un courant suffisant permettant d'allumer une petite ampoule.
Les perspectives d'utilisations d'un tel dispositif sont vastes : alimentation électrique pour petits appareils tels que calculatrices ou ordinateurs de poche, voire création d'électricité à plus grande échelle : d'après Kostiuk, il n'y a théoriquement pas de limite à l'agrandissement d'un tel dispositif et grands volumesvolumes d'eau passant à travers des millions de micro canaux pour produire de grandes quantités d'électricité sont envisageables.
L'université d'Alberta a déposé un brevet sur cette invention en août et est actuellement à la rechercher de possibilités de commercialisation.