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Or en 2001, des travaux théoriques ont suggéré qu'il pourrait quand même être possible d'amener des fermions dans un même état quantique.
Un défi lancé aux physiciensphysiciens qu'ont relevé Cindy Regal, de l'Université du Colorado, et ses collègues. Les chercheurs ont ainsi refroidi un gaz de 500 000 atomes de potassium à 50 milliardièmes de degrés Celsius au-dessus du zéro absoluzéro absolu avant de le soumettre à un champ magnétiquechamp magnétique. En jouant sur la résonancerésonance de Feshbach, ils ont été en mesure de contrôler le moment magnétiquemoment magnétique des atomes et ainsi de distinguer les différents états.
De cette façon, l'équipe a pu enregistrer, pour la première fois le 16 décembre dernier, la présence de paires de fermions de potassium. Fait intéressant, ce condensat d'un nouveau genre présente toutes les caractéristiques de la superconductivité, c'est-à-dire une absence de résistancerésistance au flux électrique.
Bien entendu, les physiciens n'envisagent aucune applicationapplication industrielle immédiate de leur découverte mais ils espèrent que de futures recherches contribueront à une meilleure compréhension de la supraconductivitésupraconductivité afin d'élaborer des matériaux ayant cette propriété à des températures plus élevées qu'actuellement.