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La lumière au ralenti
En 2001, une autre équipe avait abouti à un résultat comparable, mais par une méthode différente. Dans cette première expérience, un faisceau de lumière a été envoyé à travers un gaz de rubidium. Les chercheurs ont ensuite éteint le laser, les caractéristiques des photonsphotons étant absorbés par les atomesatomes de rubidium qui, par la suite, ont été capables de restituer les informations lorsqu'un nouveau faisceau est venu illuminer le gaz. L'information quantique peut ainsi être stockée puis rendue.
Le travail qui fait aujourd'hui l'objet d'une publication utilise le même principe, mais cette fois, un second laser est également envoyé dans le sens opposé au moment de restituer le flux de photons. Ces derniers sont alors pris au piège entre les deux flux contraires et se figent, sans altération de l'état quantique ou perte d'énergieénergie.
Et c'est sur ce point que réside tout l'intérêt de cette démarche novatrice, car elle ouvre la voie à la manipulation et au traitement de l'état d'un photon. Une avancée qui concerne en premier lieu les secteurs de recherche en cryptographie quantiquecryptographie quantique ou de développement de l'ordinateur quantiqueordinateur quantique.