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Le Cern avait pourtant rendu un rapport clair et convaincant il y a quelques mois au sujet de l'absence totale de risques face à la possibilité très spéculative de création de mini trous noirs lors des collisions de protons réalisées au LHC. Mais certains ont visiblement du mal à comprendre. Pourtant, l'un des membres du groupe qui a porté plainte à Strasbourg, comportant un Suisse, un Allemand et un Autrichien, n'est autre que Otto Rössler, biochimistebiochimiste allemand et théoricien du chaos assez connu pour la découverte de l’attracteur étrange portant son nom.
Inutile de dire que leur plainte basée sur une sois-disant absence d'examen sérieux des risques avec le LHC ne repose sur aucun fondement rationnel. Le professeur Rössler semble en particulier avoir oublié les règles de la démarche scientifique. Il invoque, contre les faits expérimentalement constatés, des arguments théoriques reconnus comme faux concernant la solution de Schwarzschild décrivant un trou noir et impliquant selon lui que la radiation Hawking n'existe pas et qu'un trou noir ne peut donc pas s'évaporer.
Aurait-il raison que cela ne changerait strictement rien à l'affaire puisque les physiciensphysiciens du Cern ne s'appuient pas sur les travaux d'Hawking pour réfuter un risque quelconque engendré par des mini trous noir. Leur réponse est encore plus simple : l'UniversUnivers réalise tous les jours des « expériences » mettant en jeu des énergiesénergies bien supérieures à celle du LHC, y compris dans l'atmosphèreatmosphère terrestre...