Lorsque l’on apprend la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans la nuit du 5 au 6 juin, il ne faut pas être un grand spécialiste pour comprendre que l'impact sur les populations civiles, vivant en aval mais aussi en amont du barrage et sur l’environnement est dévastateur. Les inondations qui en ont résulté ont été observées par les satellites de la constellation Planet. Elles montrent l’ampleur de la catastrophe.
au sommaire
Plus d'une semaine après la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka et de sa centrale -- que l'Ukraine attribue aux Russes qui, eux, démentent --, on prend conscience de l'ampleur de la catastrophe humaine et environnementale qui se joue. Aujourd'hui, les eaux du réservoir continuent de se déverser dans le lit du fleuve DnieprDniepr, inondant de vastes zones, parfois sur plusieurs kilomètres de largeur. Certains endroits sont sous deux à quatre mètres sous les eaux !
Pour ce que l'on sait, le bilan s'élève à moins de 20 morts, plusieurs dizaines de disparus et d'un peu plus de 8 000 personnes déplacées. Notez que les eaux de ce barrage hydroélectrique étaient également utilisées pour irriguer les plaines agricoles du sud de l'Ukraine, ainsi que le nord de la Crimée.
Sous l'œil des satellites d'observation de la Terre de Planet
Ci-dessous quelques images satellitaires, la plupart à champ large de 3 mètres de résolutionrésolution, acquises par les satellites de la constellation Planet et résumant bien la situation catastrophique dans les régions et villes touchées par les conséquences de la destruction du barrage.