On en parle moins que les avions, dont 80 % de la flotte commerciale mondiale est clouée au sol, mais les paquebots de croisière sont eux aussi à l’arrêt. Certains d’entre eux sont aux Caraïbes et les satellites de Planet les ont observés depuis l’espace.
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Dans le domaine touristique, les répercussions de la pandémie de la Covid-19 se font ressentir sur tous les secteurs d'activité. Comme les compagnies aériennes, les opérateurs de croisières ont également été contraints de cesser leurs activités partout autour du monde. Aux 80 % de la flotte mondiale d'avions clouée au sol, s'ajoutent aussi la totalité des paquebots de croisière contraints de jeter l'ancre en pleine mer.
Alors que les compagnies aériennes peuvent stocker leurs avions inutiles sur le tarmac de nombreux aéroports ou les parquer dans les désertsdéserts américains et australiens, les opérateurs de croisières n'ont guère d'autres choix que de laisser leur navire en pleine mer ! Leur stockage dans les ports étant impensable en matière de coûts et d'espaces pour les accueillir dans les postes d'amarrage traditionnels. Ces navires trouvent notamment refuge dans les Caraïbes et l'Atlantique.
Comme le montrent les satellites d'observation de la Terreobservation de la Terre de la flotte de Planet, aux Caraïbes, quelques dizaines de ces navires de croisières sont au mouillage pour un séjour indéfini avec beaucoup de leurs équipages coincés à bord. Une situation qui n'est pas aussi réjouissante qu'elle y paraît. En effet, ces équipages internationaux, dont la majorité des membres proviennent des pays parmi les plus pauvres du monde, sont persona non grata à terre en raison du risque d'infection. Si certains d'entre eux ont entamé des grèves de la faim, d'autres, par désespoir se suicident dans une certaine indifférence.