À l’occasion de son 26e vol sur la Planète rouge, le drone Ingenuity, qui escorte le rover Perseverance, a survolé la coque arrière de la capsule qui les protégeait il y a un an lors de leur descente à travers l’atmosphère. Si elle ressemble à une soucoupe volante, elle vient cependant bien de chez nous ! Juste à côté se trouve le parachute.
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Décidément, nous allons de surprise en surprise avec ce petit drone de moins de deux kilos qui continue de fonctionner à merveille. Après avoir démontré sa capacité à voler en atmosphèreatmosphère martienne au cours de ses premiers vols - pour rappel l'atmosphère martienne est beaucoup plus ténue que la nôtre --, IngenuityIngenuity continue de voler en tant qu’éclaireur de Perseverance. Ce faisant, les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL), pilotes de la mission, bénéficient de ses images pour mieux connaître en avance la topologie du terrain que traversera le rover. Il peut ainsi avancer plus vite sans trop d'imprévus.
Perseverance a parcouru plus de 10 km dans le cratère Jezero en plus de 420 sols (journées martiennes, depuis le posé). Il semble être arrivé sur un site potentiel idéal pour découvrir des traces de vie.
Vestiges d’une descente acrobatique
Les images prises par la caméra couleur haute résolutionrésolution nous font découvrir le reste de la coque arrière de la capsule de rentrée dans laquelle se trouvait Perseverance, encore attaché à l'étage de descente, aussi connu comme étant la skycrane (grue céleste qui flottait dans l'air à l'aide de rétrofusées pendant qu'elle déposait le rover). La coque apparaît dans un mauvais état. Il faut dire qu'elle a percuté le sol à 126 km/h. Sa forme, ressemblant à une soucoupe, est un héritage des toutes premières missions martiennesmissions martiennes - VikingViking - de la Nasa.
Non loin derrière, on voit le parachuteparachute. Ce dernier a servi à freiner la descente de la capsule pendant la traversée atmosphérique à partir de la vitessevitesse folle de 21.600 km/h. Le bouclier thermique, qui protégeait la capsule de la chaleurchaleur générée en traversant l'atmosphère (2.100 °C), n'est pas présent. Il avait été largué plus tôt et se trouve ailleurs dans le cratère. Le JPL se servira des dix images prises lors de ce survolsurvol pour étudier les effets de l'impact et améliorer la sécurité des prochains atterrissages sur Mars.
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