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Une des phases les plus dangereuses dans un vol spatial est sans doute la rentrée atmosphérique. Durant cette période, à cause des frottements de l'air sur le fuselagefuselage, le véhicule est exposé à des températures très élevées et à de fortes contraintes. Il faut donc de nombreux tests avant qu'un appareil soit considéré comme fiable. L'Esa a misé sur une technologie de corps portant pour l'IXV, ce démonstrateur de rentrée atmosphérique n'a donc pas d'ailes.
La mininavette spatiale, comme on l'appelle parfois, est équipée d'instruments destinés à tester ses limites aérodynamiques, thermiques et hypersoniques. En somme, il s'agit d'un véritable laboratoire volant.
© Esa