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Les enfants sont les premières victimes de la famine qui sévit actuellement dans la Corne de l’Afrique. © Venetia Joubert/Sarah Oosterveld/ 2009/Flickr - Licence Creative Commons (by-nc-sa 2.0)
Douze millions de personnes touchées par la famine selon l'ONU, à cause d'une sécheresse persistante à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda, en Somalie et au Soudan, des colonnes humaines en transhumance, parce qu'il n'y a plus ni eau ni nourriture, se dirigeant vers des centres de secours débordés, des enfants classés en « niveau 3 » (ils ont de bonnes chances de s'en sortir) ou en « niveau 4 » (40 % d'entre eux mourront dans les jours suivants) : c'est la situation actuelle face à laquelle la communauté internationale commence seulement à se mobiliser.
En 2009, lors d'une réunion internationale à L'Aquila, vingt-deux milliards de dollars avaient été promis pour améliorer l'agricultureagriculture dans le monde, mais un quart seulement a été déboursé jusqu'à présent. Lundi dernier, la FAOFAO a organisé une réunion d'urgence à Rome mais n'a obtenu que de timides actions. Ces derniers jours, plusieurs pays ont ouvert leur portefeuille, pour donner chacun quelques dizaines de millions d'euros, la valeur d'un gros lot d'Euromillion.
Des ONG actives et déjà sur place
Des aides alimentaires sont déjà parties par avion mais sur place, la distribution n'est pas facile, surtout en Somalie où les insurgés shebab traitent difficilement avec les organisations internationales. Pourtant, les organismes humanitaires déjà bien implantés sur place parviennent tant bien que mal à acheminer les aides.
Déçues par la réaction internationale, les ONG en appellent désormais aux particuliers. On retrouve les organisations toujours impliquées dans ces actions, comme le montre la liste du site Infodon : Action contre la faim, Care, la Croix Rouge française, Médecins du monde, l'Ordre de Malte France, Plan France, le Secours catholique, le Secours islamique de France, le Secours populaire français, SOS Villages d'enfants et l'Unicef.