Un vent de renouveau souffle sur l’actualité scientifique. D’abord parce que la météo française est capricieuse, mais aussi parce que les nouveautés nous promettent un avenir surprenant, à base d’ordinateurs surpuissants et de rats géants.

La science poursuivant inlassablement son progrès, des avancées tombent tous les jours ou presque. Futura-Sciences sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité du jour.

Les actus qu’il ne faut pas manquer

  • Une tempête peut en cacher une autre. Le vent souffle très fort sur la façade nord-ouest de la France. Après la tempête Petra qui a secoué la Bretagne, voilà Qumaira, qui va traverser la région et s'étendre plus loin sur le littoral atlantique et dans les terres. Météo France a placé le Finistère en alerte rouge pour les pluies et les inondations, tandis que 28 autres départements, de la Seine-Maritime à la Charente-Maritime dans l'axe nord-sud jusqu'à l'Île-de-France, sont concernés cette nuit.
  • Peau de labo. Bonne nouvelle pour le monde de la greffe : des scientifiques ont réussi à recréer de la peau en laboratoire, disposant des vascularisations nécessaires et qui s'est très bien implantée chez le rat.
  • Invasion de rats géants. Un chercheur britannique vient de faire part d'une théorie qui occupe son esprit. Constatant le taux de disparition des espèces vivantes, il se dit que la nature va vouloir combler les vides. Mais qui le fera ? Selon lui, les rats sont tellement bien adaptés qu'ils risquent de remplir les trous, de prendre toutes les formes... et d'atteindre toutes les tailles. Selon ses prévisions, dans des millions d'années, il y aura donc des rats géants de la taille d'une vache.
  • Réchauffement de l’univers (en anglais). Une étude précise que les trous noirs apparus après la formation des premières étoiles auraient pu chauffer les gaz à travers l'espace plus tard qu'on le pensait jusque-là. L'histoire de l'univers précoce reste encore bien floue.
  • Pompéi préhistorique. Il y a entre 120 et 130 millions d'années, dans l'actuelle Chine, le volcanisme était intense. Une nuée ardente, comme à Pompéi, a même balayé la faune de l'époque, qui s'est retrouvée au fond d'un lac. Fossilisée, elle a pu être découverte bien des siècles plus tard.
  • Sangsue de l’extrême. Placée dans de l'azote liquide, donc à -196 °C, durant 24 heures, une sangsue parasitant les tortues d'eau douce est ressortie indemne. Un véritable exploit pour cet animal extrêmement résistant, puisque seules deux espèces avaient réussi à survivre dans un tel bain glacé, mais seulement s'il ne dépassait pas 15 minutes.
  • Ordinateur quantique. Les transistors qui équipent nos ordinateurs ne pourront bientôt plus être miniaturisés, et pour continuer à gagner en performances tout en limitant la taille, les chercheurs se tournent vers l'ordinateur quantique. Malheureusement, à l'heure actuelle, l'information stockée reste trop peu fiable. Mais les scientifiques ont une piste pour essayer de corriger les erreurs.
  • Flower power (en anglais). Les hippies brandissent le slogan en appel à la paix, et donc à la vie. Mais pour les mammifères géants d'antan, les fleurs ont pu avoir un goût bien plus amer. À la fin de la dernière ère glaciaire, la toundra s'est recouverte de végétaux moins nutritifs qu'auparavant. Ces changements auraient pu être fatals aux mammouths et autres rhinocéros laineux qui vivaient à cette époque.
  • Epidémie de grippe en approche. C'est officiel : entre le 27 janvier et le 2 février, le nombre de consultations médicales pour des symptômes grippaux est devenu tel qu'on a franchi le seuil épidémique. Si ce taux se maintient cette semaine, et les prévisions le voient même augmenter, alors l'épidémie de grippe sera déclarée. Quant à la gastroentérite, la France n'est pas encore dans le rouge complet, mais l'épidémie aussi devrait se rapprocher.
  • L’Onu et les astéroïdes géocroiseurs. La menace peut venir du ciel. Bien que les risques soient très faibles, un astéroïde destructeur pourrait croiser la Terre sur sa trajectoire, ce qui donnerait lieu à un grand boum ravageur. Pour anticiper une telle menace, l'Onu commence à s'en mêler.
  • Quatre émotions de base (en anglais). Charles Darwin d'abord, puis Paul Ekman ensuite, avaient déterminé que l'expression faciale des émotions était innée et donc universelle. Ekman en avait même décrit très exactement six. Mais des chercheurs écossais viennent bousculer le dogme établi : ils n'en dénombrent que quatre.