Avant d’envoyer des Hommes sur Mars, il faut minutieusement préparer le terrain. C’est ce que font des chercheurs du côté de Hawaï. Ils ont investi un dôme posé sur le flanc du volcan Mauna Loa et explorent les tubes de lave comme ils pourraient le faire sur la Planète rouge ou sur la Lune.
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Sur les pentes du volcanvolcan Mauna Loa, à Hawaï, il se passe de drôles de choses. À plusieurs reprises déjà, des chercheurs se sont installés là, à quelque 2.500 mètres d'altitude, dans un dôme d'environ 110 mètres carrés. Leur objectif, vivre ce que pourrait être la vie de colons humains sur la Lune ou sur Mars.
Ainsi, les équipes partent pour des missions exactement comme ils le feraient dans l'espace. Le rôle de chacun est défini. Il y a un commandant de mission, un officier des opérations, un ingénieur, un officier de communication scientifique et des spécialistes qui dépendent des expériences à mener. Et l'équipage inclus des personnes venant d'horizons différents et parlant des langues différentes, passant tout leur temps ensemble.
Des combinaisons difficiles à porter
Ils ne sortent de leur dôme que pour effectuer des expériences dans les tubes de lave. Et toujours équipés de leurs combinaisons spatiales semblables à celles que portent les astronautes lors de sorties extravéhiculaires. Gênés par des gants peu maniables et contraints par le risque de manquer d'oxygène. Comme ce sera le cas pour les astronautes en mission lunaire ou martienne. Mais pourquoi s'imposer de tels supplices ?
Parce que sur la Lune comme sur Mars, les tubes de lavelave seront importants à explorer. Ils pourraient servir d'abri aux colons dans le premier cas et constituent, dans le second cas, des cibles de choix pour la recherche en astrobiologieastrobiologie. Ils pourraient en effet cacher des biosignatures. « Travailler avec de telles combinaisons rend tout plus difficile. Tout prend trois fois plus de temps. Mais nous devons nous entraîner pour trouver les meilleures méthodes et développer les meilleures combinaisons pour les astronautes de demain », commente Micheala Musilova, directrice de l'Hawai'i Space Exploration Analog and Simulation (HI-SEAS), dans un communiqué de l'Union européenne de géosciences.