Alors que les élections présidentielles américaines sont terminées, la Nasa appelle à la continuité de ses programmes d'exploration humaine, soulignant l'importance de maintenir le cap vers la Lune et Mars, peu importe le prochain président. Sans surprise, les deux candidats affichent un consensus pour préserver le leadership américain dans l’espace, mais leurs projets n’ont pas encore été détaillés. Avec Donald Trump aux commandes, Mars sera en ligne de mire avec SpaceX.


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    Quels que soient l'issue des élections présidentielles américaines et le candidat élu, la Nasa insiste sur l'importance de préserver ses objectifs en matière d'exploration. L'agence américaine souhaite que la politique spatiale de la prochaine administration continue de soutenir le retour des États-Unis sur la Lune dans le cadre du programme Artemis, tout en amorçant des programmes précurseurs pour des missions habitées vers Mars.

    Le pari gagnant de la continuité 

    Jim Free, administrateur associé de la Nasa, souligne sans surprise que « maintenir une direction cohérente dans les missions lunaires est essentiel ». Il met en garde contre les « risques qu'un changement de cap pourrait engendrer, en particulier la dispersion des efforts et le risque de perdre le leadership américain dans le domaine spatial » - un phénomène malheureusement courant lorsque de nouvelles administrations prennent le pouvoir. Free souligne que sous le gouvernement de Joe Biden, l'effort d'Artémis, initié par Donald Trump, a été largement maintenu, rappelant ainsi « qu'une telle cohérence n'a pas été observée depuis le programme Apollo ».

    Cela pourrait indiquer une volonté bipartisane d'appuyer le retour sur la Lune des États-Unis et son installation durable

    Bien que les candidats à la présidence n'aient pas détaillé leur politique spatiale qu'ils souhaiteraient mener, les informations disponibles sur les sites InternetInternet des partis républicains et démocrates, montrent un certain consensus en faveur de la continuité des programmes spatiaux en cours. Cela pourrait indiquer une volonté bipartisane d'appuyer le retour sur la Lune des États-Unis et son installation durable.

    Les programmes des politiques spatiales peu détaillés

    Concrètement, la candidate démocrate Kamala Harris a affirmé qu'elle continuerait à soutenir la Nasa et la présence américaine à bord de la Station spatiale internationale, tout en poursuivant le retour des astronautes sur la Lune et Mars. Ses antécédents en tant que présidente du Conseil national de l'espace suggèrent qu'elle devrait poursuivre la plupart des principaux programmes et politiques en cours.

    Quant à Donald Trump, fervent partisan de l'exploration humaine, il annonce que sous sa direction, les États-Unis établiront une industrie manufacturière robuste en orbiteorbite terrestre, renverront des astronautes sur la Lune, puis sur Mars, et renforceront les partenariats avec le secteur commercial de l'espace en pleine expansion. Dans ce contexte, son rapprochement avec Elon MuskElon Musk pourrait avoir des conséquences positives sur les programmes d'exploration, notamment en accélérant les calendriers des programmes en cours.

    Avec Trump, Mars en ligne de mire

    Lors d'un discours politique, Trump a déclaré qu'il pourrait diriger un programme très accéléré de missions humaines sur Mars à l'aide du Starship de SpaceX. « Nous allons faire atterrir un astronaute américain sur Mars. Merci, Elon », a-t-il affirmé lors d'un rassemblement le 24 octobre.

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    Mars : SpaceX repère déjà des sites d'atterrissage pour sa fusée Starship

    De son côté, Elon Musk a récemment partagé ses ambitions pour Mars, indiquant qu'il « prévoyait de lancer cinq StarshipStarship à destination de la Planète rouge dans deux ans », c'est-à-dire en 2026 lors de la prochaine fenêtrefenêtre de tir. Si ces missions réussissent, Musk envisage la « possibilité de missions habitées dans quatre ans, en 2028 », bien que des difficultés pourraient entraîner un report de deux ans. Si ce calendrier, dévoilé sur X le 8 septembre, est pour le moins très ambitieux, il faut garder que SpaceXSpaceX et Elon Musk ont toujours tenu leurs promesses, avec tout de même beaucoup de retard.