Étudier plutôt les exoplanètes, la physique des plasmas ou bien les émissions de rayonnement X ? L’Agence spatiale européenne (Esa) devra bientôt faire un choix. Ces trois thématiques sont en effet en compétition. L'une d'entre elles sera sélectionnée pour réaliser la quatrième mission de classe moyenne du programme scientifique Vision cosmique.

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    Après Solar Orbiter (2018), Euclid (2020) et Plato (2024), l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne a sélectionné trois propositions de missions, parmi 27, pour devenir la quatrième mission de classe moyenne de son programme scientifique Vision cosmique. La mission sélectionnée sera lancée en 2025. Sans surprise, les thématiques retenues par l'Esa sont autant d'occasions de répondre à des questions passionnantes qui nous permettront de toujours mieux comprendre l'univers dans des domaines très variés.

    Ainsi, avec la mission ArielAriel (Atmospheric Remote-Sensing Infrared Exoplanet Large-survey), l'Esa prévoit d'étudier l'atmosphèreatmosphère de 500 exoplanètes par spectroscopie de transit en orbite autour d'étoiles proches. Le but est d'en déterminer la composition chimique et les conditions physiques. Quant à Thor (TurbulenceTurbulence Heating ObserveR), ce satellite en orbite autour de la Terre s'intéressera aux problèmes fondamentaux de physique des plasmas spatiaux en étudiant notamment les interactions du vent solairevent solaire avec le champ magnétique terrestrechamp magnétique terrestre afin de se faire une idée plus précise sur les interactions majeures entre les planètes et leur étoile.

    Enfin, la troisième mission, baptisée Xipe (X-ray Imaging Polarimetry Explorer), ambitionne d'étudier les émissionsémissions de rayonnement X provenant de sources à haute énergieénergie telles que les supernovaesupernovae, les jets de galaxiesgalaxies, les étoiles à neutronsneutrons et les trous noirs. Pour les chercheurs, l'intérêt de cette mission est d'en découvrir plus sur le comportement de la matièrematière dans des conditions extrêmes. Xipe sera le premier observatoire assez sensible pour effectuer des mesures à haute résolutionrésolution de la polarisation de ces sources, ouvrant ainsi une nouvelle fenêtrefenêtre sur l'univers des hautes énergies.