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En mars 2016, une étude japonaise évaluait à 95 % la probabilité d'existence d'une cavité inconnue dans la tombe de Toutankhamon. Mais le ministère égyptien des antiquités annonce aujourd'hui que des études et des analyses utilisant un radar à pénétration de solradar à pénétration de sol (RPS), menées par une équipe scientifique italienne de l'université Polytechnique de Turin ont fourni des « preuves concluantes sur l'inexistence » de ces chambres.
Francesco Porcelli, le physicienphysicien responsable de ces travaux confirme : « Il a été conclu, avec un très haut degré de fiabilité, que l'hypothèse de l'existence de chambres cachées ou de couloirs adjacents à la tombe de Toutankhamon n'est pas soutenue par les données RPS. »
Les analyses de pointe de l’équipe italienne portent sur un échantillonnage spatial particulièrement dense. De quoi leur accorder un niveau de fiabilité élevé. © Ministère égyptien des antiquités, Facebook
La théorie de Reeves mise à mal
Dans l'attente de plus amples détails, le ministère assure que le rapport de l'équipe italienne fournit plusieurs conclusions importantes : aucune trace de jambagejambage ou du linteaulinteau d'une porteporte, absence de ce qui pourrait être interprété comme des mursmurs de chambre ou des zones vides derrière les peintures de la chambre funéraire, etc.
Il faut rappeler que la momie de Néfertiti, la reine d'Égypte à la beauté légendaire, épouse d'Akhenaton, née il y a près de 3.400 ans, n'a jamais été retrouvée de manière certaine laissant cours à diverses spéculations et controverses. L'égyptologue britannique Nicholas Reeves avait ainsi avancé la théorie selon laquelle la tombe de Toutankhamon aurait pu être, à l'origine, celle de Néfertiti, sa momie pouvant être cachée dans une chambre secrète.