Pour la première fois, une équipe de paléontologues a identifié des restes fossilisés de dinosaures imposants en Arabie Saoudite, dans une région du monde où on n’avait encore retrouvé que quelques fragments de ces reptiles géants du passé.

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    Il y a environ 75 millions d'années, des dinosauresdinosaures géants (et probablement des plus petits) vivaient sur la péninsulepéninsule arabique. À priori rien de surprenant quand on sait que ces reptilesreptiles disparus ont été retrouvés sur tous les continents. Pourtant, le golfe Persique s'était jusqu'alors montré très pauvre en squelettes de dinosaures, l'environnement de l'époque n'étant que peu propice aux processus de fossilisationfossilisation.

    Pourtant, une équipe internationale de paléontologuespaléontologues, dirigée par Benjamin Kear, de l'université d'Uppsala (Suède), vient de révéler dans la revue Plos One les premiers restes de ces géants identifiables dans cette région du monde. Jusqu'alors, seuls quelques fragments indéterminés avaient été exhumés de la péninsule aujourd'hui désertique, mais autrefois jouissant d'un climatclimat équatorial, bien qu'en grande partie plongée sous les océans.

    Des restes de titanosaures et d’abélisauridés

    Ces fouilles, réalisées dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite, au bord de la mer Rougemer Rouge, ont permis d'extraire de roches datées du Campanien-Maastrichtien (entre 83 et 65 millions d'années) des vertèbres de sauropodessauropodes géants (les dinosaures au long cou) appartenant à des titanosaures d'une vingtaine de mètres de long, ainsi que des dents de théropodesthéropodes prédateurs d'une longueur estimée de 6 mètres, apparentés à la famille des abélisaures. Les auteurs sont même parvenus à dater ces fossilesfossiles plus précisément : ceux-ci seraient vieux d'environ 75 millions d'années.

    Comme l'explique Thomas Rich, co-auteur de ce travail et affilié au Muséum Victoria (Melbourne, Australie), à travers un communiqué, « le plus difficile est de trouver le premier fossile. Sachant qu'ils se forment dans une région particulière et sous certaines conditions, trouver de nouveaux fossiles est une tâche moins ardue ». Des propos optimistes qui laissent présager de nouvelles découvertes.