Comme chaque année à la même époque, le prestigieux concours Astronomy Photographer of the Year a rendu son verdict. Découvrez les photographies d'astronomie primées cette année, dans plusieurs catégories.
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Chaque année, depuis 14 ans, l'observatoire royal de Greenwich organise le concours « Astronomy Photographer of the Year » qui s'appuie sur un jury d'experts issus du monde de l'art et de l'astronomie. Trente-cinq photographiesphotographies d'astronomie étaient en compétition dans 10 catégories. À ces 10 catégories s'ajoutent deux prix spéciaux. Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu et le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès. Découvrons les photographies primées.
Grand gagnant du concours avec l'image de la comète Leonard
Prix Annie Maunder pour l'innovation en image
Prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu
Gagnants dans la catégorie « Aurores »
Gagnants dans la catégorie « Planètes, comètes et astéroïdes »
Gagnants dans la catégorie « Étoiles et nébuleuses »
L’image du milieu montre la nébuleuse de l'Hélice ou NGC 7293 et ses couleurs flamboyantes du noyau et des détails environnants rarement vus. © Weitang Liang
L’image du bas montre la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405, SH 2-229 ou Caldwell 31), une nébuleuse d'émission et de réflexion située dans la constellation d'Auriga. Elle se trouve à environ 1.500 années-lumière de la Terre et mesure environ 5 années-lumière de diamètre. © Martin Cohen
Gagnants dans la catégorie « Soleil »
L'image du milieu, signée Stuart Green, montre une région active du Soleil vu dans d'une étroite bande rouge connue sous le nom de H-alphaline.
Quant à l’image du bas, prise par Miguel Claro, elle montre une gigantesque proéminence solaire (visible pendant deux jours en février 2022) apparaître au-dessus de la chromosphère.
Gagnants dans la catégorie « Jeune photographe »
Gagnants dans la catégorie « Paysages célestes »
Une image rare de la Voie lactée et d'une aurore en une seule image. Elles apparaissent au-dessus des célèbres montagnes Vestrahorn en Islande. © Filip Hrebenda
Les salines du bassin de Badwater comptent parmi les endroits les plus jolis du parc national de la Vallée de la Mort. Situé à 86 mètres en dessous du niveau de la mer, ce bassin est le point le plus bas d'Amérique du Nord. Chaque hiver, de nouvelles eaux de pluie arrivent sur les plaines et le processus continu de gel-dégel-évaporation crée ces motifs hexagonaux dans la boue. © Abhijit Patil
Ciel étoilé au-dessus de Namcha Barwa, une montagne enneigée tibétaine, en Chine. © Zihui Hu
Gagnants dans la catégorie « L'Homme et l'espace »
Aurores, comètes, galaxies… : des photos à couper le souffle sélectionnées pour le grand prix
Article de Rémy DecourtRémy Decourt publié le 10/07/2022
En attendant les spectaculaires « premières lumières » de l'observatoire spatial James-Webb, qui seront rendues publiques mardi 12 juillet, nous vous proposons de découvrir les images en lice pour le prestigieux Astronomy Photographer of the Year. Les prix, parce qu'il y a plusieurs catégories, seront décernés le 15 septembre 2022.
Comme chaque année depuis 14 ans, l'observatoire royal de Greenwich organise le concours « Astronomy Photographer of the Year » qui s'appuie sur un jury d'experts issus du monde de l'art et de l'astronomie.
Nous vous proposons de découvrir les 35 images sélectionnées, toutes réalisées par des astro-photographes amateurs, voire très, très confirmés pour certains, réparties dans 10 catégories. À ces 10 catégories s'ajoutent deux prix spéciaux. Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu et le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès.
Les photos gagnantes seront annoncées le jeudi 15 septembre.
L’image de gauche a été réalisée par Sergio Díaz Ruiz, à l'aide des données open source de l’instrument SUVI à bord du satellite GOES-16 de la NOAA. Cette image montre l'activité coronale du Soleil à 22 h 08, temps universel, le 15 février 2022. Une puissante éjection de masse coronale (CME), représentée en rouge foncé dans le coin supérieur gauche, a fait éruption sur la face cachée. Des formations de panaches (en bleu), de trous coronaux (en bleu sarcelle foncé) et de filaments (en brun) sont également représentées. Pour capturer toute cette activité dans une seule image, il a fallu combiner des observations dans plusieurs longueurs d'onde dans l'ultraviolet extrême. © Sergio Díaz Ruiz.
L’image de droite a été réalisée par Lynda Laird à partir des données libres d’accès du satellite Suomi. Ce cliché qui peut surprendre est en fait un tirage photographique dit cyanotype. Il s’agit d’un procédé photographique alternatif découvert par l'astronome John Herschel en 1842. L'image originale est un montage Blue Marble Earth, créé à partir de photographies prises par l'instrument VIIRS à bord du satellite Suomi NPP. © Lynda Laird
La première, en haut à gauche a été réalisée par Stefan Liebermann et montre des aurores boréales au-dessus de la montagne islandaise, Vestrahorn. Un panorama de trois photos traitées avec Lightroom et Photoshop.
La deuxième image, en haut à droite, a été réalisée par Shane Turgeon et montre des aurores boréales se reflétant dans les eaux calmes d'un lac de l'Alberta, au Canada.
L’image verticale, à gauche, montre des aurores boréales au-dessus de l'épave du Gardur dans la région des Westfjords en Islande. Elle a été réalisée par Carl Gallagher.
Quant à la dernière image (en bas, à droite), elle montre une aurore derrière une éolienne qui donne l'illusion d'une interaction entre les deux, comme si l'éolienne était entraînée par le vent solaire ou que l'éolienne dispersait l'aurore. Cette photo a été prise pendant une forte tempête aurorale dans le nord de la Finlande. On la doit à Esa Pekka Isomursu.
Ces trois images ont respectivement été prises par Mark Hanson et Mike Selby (El Sauce Observatory, Río Hurtado, Coquimbo Region, Chilie), Peter Ward (Barden Ridge, New South Wales, Australie) et Terry Robison (Carrapooee, Victoria, Australie).
En haut à gauche de la carte des minéraux lunaires, on a un composite d'images du pôle Sud lunaire créées à deux dates différentes (donnant des vues différentes de la région). C'est l'une des cartes les plus détaillées produites par des amateurs de cette partie de la Lune, qui est très difficile à observer depuis la Terre. Cette image a été réalisée par Tom Glenn (San Diego, Californie, États-Unis).
L’image en bas à gauche montre les cratères et les montagnes du pôle Sud lunaire, notamment le cratère Bailly (avec son bassin discernable) sur la droite. Sous Bailly se trouvent les cratères Bettinus, Kircher et Wilson. L’image a été acquise par Andrea Vanoni (Porto Mantovano, Lombardie, Italie).
À gauche, le cliché de Paul Milvain (Forbes, Victoria, Australie) qui montre les restes de la supernova Vela.
À droite en haut, la nébuleuse de la Carène et l’objet RCW 53c photographiés par Ignacio Diaz Bobillo (General Pacheco, Buenos Aires Province, Argentine).
La troisième image montre la nébuleuse du Croissant dans la constellation du Cygne (NGC 6888). L’image a été réalisée par Bray Falls (Auberry, California, États-Unis).
Il y a celui de Lionel Majzik qui depuis Hakos, Khomas en Namibie a photographié la comète Leonard (comet C/2021 A1). L’image a été prise le 27 décembre 2021 quelques jours après le passage de la comète au plus près de la Terre (12 décembre 2021).
En haut à droite, l’image de Saturne et quelques-unes de ses lunes : Flávio Fortunato l’a acquise depuis Maceió, Alagoas au Brésil.
Quant à l’image de Jupiter et trois de ses principales lunes, elle a été prise au Chili (Río Hurtado, Coquimbo) par Damian Peach.
L’image en bas à droite fait partie de la catégorie « paysages célestes ». Elle a été réalisée par Marcin Zajac et montre un paysage de la côte sud de l'Oregon, aux États-Unis.
La première a été réalisée par Sean Goebel et montre une arche quadruple située dans Sierra Nevada en Californie. Le plus haut sommet du continent américain, se trouve à l'extrême gauche de l’image.
En bas à gauche, la Voie lactée brille de mille feux sur la côte sud de l’Oregon, aux États-Unis, photographiée par Marcin Zając.
Enfin, la dernière image a été acquise par Mihail Minkov au barrage de Shiroka Polyana, en Bulgarie.
Celui de David Loose (Blanco, Texas, États-Unis) et son image de Messier 78 qui comprend aussi les nébuleuses NGC 2064, NGC 2067 et NGC 2071.
La seconde image a été acquise par Liu Xuemei. Elle montre l’observatoire astronomique de Mingantu, situé dans la région autonome de Mongolie intérieure, en Chine.
Celui de Binyu Wang (Observatoire Enjoy, Chine) qui montre, image en haut, la nébuleuse IC 1848 et son noyau (IC 1871).
L’image du bas, nous la devons à Zezhen Zhou (Keqiao, Shaoxing, province du Zhejiang, Chine) qui a réussi un joli cliché de NGC 6979 (Triangle de Pickering) dans un environnement pollué, au-dessus de la ville chinoise de Shaoxing.