Une vérification de routine de la NASA a révélé que l'un des instruments de Deep Impact voit flou.

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    Deep Impact installée dans la coiffe de son lanceur, une fusée Delta II de Boeing. Crédit NASA.

    Deep Impact installée dans la coiffe de son lanceur, une fusée Delta II de Boeing. Crédit NASA.

    Lancée en janvier dernier, la sonde américaine d'un coût de 330 millions de dollars doit atteindre la comète Tempel 1 le 4 juillet prochain pour y lancer un projectile de 370 kilogrammes appelé "impacteur", lequel devrait faire un trou de plusieurs centaines de mètres carrés sur cinquante mètres de profondeur. Les poussières soulevées par la collision seront analysées par les instruments de Deep ImpactDeep Impact mais aussi par les télescopes HubbleHubble, Spitzer et ChandraChandra.

    Comme la composition des comètes n'a guère changé depuis leurs formations, les chercheurs espèrent ainsi apprendre à mieux connaître les éléments présents à la naissance de notre système solairesystème solaire. Au cours d'une récente procédure de test, les ingénieurs de la NASANASA ont procédé au chauffage du High Resolution Instrument (HRI) afin d'éliminer des morceaux de glace formés lors du lancement de la sonde ainsi que la buée résiduelle. Ils ont ensuite entrepris la calibration de l'appareil qui semble présenter des problèmes de mise au point.

    Une équipe a été formée pour évaluer les performances du HRI et si possible élaborer une nouvelle calibration. Le problème n'est toutefois pas trop alarmant : les autres instruments d'imagerie, le Medium Resolution Instrument (MRI) sur Deep Impact et le Targeting Sensor (ITS) sur l'impacteur, répondent quant à eux parfaitement. Pour certains spécialistes, même avec les capacités amoindries du HRI, les images recueillies devraient être extrêmement détaillées.