Timothy Brown, un scientifique américain du National Center for Atmospheric Research (NCAR), a profité du transit de Vénus devant le Soleil pour étudier la composition chimique et les vents soufflant dans la haute atmosphère de la planète.

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    Vue de la planète Venus en visible et radar. Crédit NASA.

    Vue de la planète Venus en visible et radar. Crédit NASA.

    Il s'agit là d'une occasion extrêmement rare d'obtenir des informations en quantité et suffisamment fiables sur les couches supérieures de l'atmosphèreatmosphère.
    Bien que la planète Venus a été survolée par plusieurs sondes, qui nous ont rapporté des clichés de sa surface et des mesures de toutes sortes, on ne connaît que très peu de chose sur cette région de l'atmosphère.


    Le passage de Vénus devant le Soleil du 8 juin 2004,
    vu par l'Institut d'Optique de Saint-Étienne (France).

    Au moment du passage de VénusVénus devant le Soleil, le scientifique a utilisé un observatoire solaire situé aux Iles Canaries et son télescope de 70 cm équipé d'un spectrographe infrarouge, une longueur d'onde qui se prête bien à l'observation de l'atmosphère de la planète qui se compose presque entièrement d'anhydrideanhydride carbonique, un gazgaz qui absorbe le rayonnement proche infrarouge.

    Timothy Brown a appliqué cette technique pour examiner des parties du spectrespectre solaire qui sont fortement absorbées lorsqu'elles traversent l'atmosphère de Vénus entre 65 et 85 km, une région située au-dessus de la couche nuageuse de la planète. De sorte que chaque longueur d'onde absorbée a renseigné le scientifique sur la présence d'un gaz spécifique.