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Spitzer déniche 31 galaxies infrarouges ultra-lumineuses
Situés à près de 11 milliards d'années-lumière de la Terre, ces corps sont si éloignés et si bien dissimulées par de la poussière qu'il a fallu toute l'acuité du télescope spatial Spitzertélescope spatial Spitzer de la NASA pour les repérer. James Houck et ses collègues ont commencé par scanner la région de la Constellation du Bouvier à l'aide du Multiband Imaging Photometer (MIPS) de Spitzer. Puis ils ont comparé leurs résultats, obtenus dans l'infrarouge, aux images optiques de la même zone du ciel prises dans le cadre de l'étude Deep Wide-Field Survey du National Optical Astronomy Observatory (NOAO).
Selon l'équipe, dont les travaux ont été publiés dans Astrophysical Journal Letters, ces galaxies infrarouges ultra-lumineuses pourraient tirer leur énergieénergie de noyaux actifs galactiques (AGNAGN), ce qui suppose la présence d'un trou noir supermassiftrou noir supermassif, ou de sursautssursauts de formation stellaire, souvent déclenchés par la collision de deux galaxies ou plus.
Trente et une galaxies ont ainsi été identifiées, visibles uniquement par l'oeil acéré du télescope. Des analyses complémentaires avec le spectrographespectrographe infrarouge IRS de Spitzer ont révélé la présence dans 17 de ces galaxies de poussières de silicatesilicate, les plus anciennes jamais observées puisque datant de la jeunesse de l'universunivers lorsque celui-ci n'avait que 3 milliards d'années.
En 1983 déjà, des observations de l'Infrared Astronomical Satellite et plus récemment de l'Infrared Space Observatory avaient permis de repérer des objets comparables mais beaucoup plus proches.