L'année 2018 nous réserve de nombreux cadeaux : éclipses de Lune et de Soleil, rapprochements de planètes, pluies d'étoiles filantes… Il y aura aussi de belles missions spatiales, à suivre sur Futura, bien sûr.

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    L'année 2018 commencera par deux « superlunes ». Qu'est-ce, au fait ? C'est le moment où la Lune paraît (un peu) plus grosse que d'habitude dans le ciel. Pourtant, bien évidemment, celle-ci ne gonfle pas. En réalité, comme l'expliquait le grand Johannes KeplerJohannes Kepler, notre satellite ne tourne pas autour de la Terre selon un cercle mais selon une ellipse. La distance entre notre Planète et la Lune varie donc régulièrement entre le point où cette dernière est le plus proche de nous (le périgée) et celui où elle est le plus loin (l'apogée). La distance Terre-Lune minimale est de 356.400 km (la plus grande est de 406.700 km).

    Si la Pleine Lune survient au voisinage du périgée, alors notre satellite nous paraît un peu plus gros. En fait, d'un périgée à l'autre, la distance Terre-Lune diffère, et le diamètre apparent de la Lune aussi. Si l'effet est visuellement perceptible, on parle de superlune, bien que ce terme ne corresponde à aucune définition astronomique précise. Selon l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), on convient qu'il est utilisable pour une distance inférieure à 356.600 km. Le 1er janvier 2018, par exemple, la Lune sera à 356.565 km ; celle-ci sera à 358.995 km le 31 janvier. Cela vaudra la peine de tenter de repérer cette Lune un peu « gonflée ». Le rapprochement du 1er janvier 2018 est particulièrement remarquable. Le prochain de ce genre (356.500 km) se produira le 25 novembre 2034 et le suivant, et dernier de ce siècle, le 6 décembre 2052.

    Profitez de l'opposition des planètes

    Mars, JupiterJupiter et SaturneSaturne nous offriront aussi, chacune, un passage (relativement) rapproché : c'est « l'opposition ». Celui-ci s'applique aux planètes plus éloignées du SoleilSoleil que ne l'est la Terre. Quand la distance est la plus faible entre elles et nous, celles-ci se lèvent sur l'horizon est tandis que le Soleil se couche à l'ouest, dans la direction opposée. Pour un observateur installé loin dans l'espace, le Soleil, la Terre et la planète concernée sont alors alignés. L'opposition d'une planète est un bon moment pour braquer vers celle-ci un instrument (jumelles, lunette ou télescopetélescope).

    Il y aura aussi des éclipseséclipses, de Soleil et de Lune, totales ou partielles. L'année 2018 ne nous offrira pas la plus spectaculaire, l'éclipse totale de Soleil. Il faudra aller en Amérique du Sud, en Australie ou en AntarctiqueAntarctique pour voir notre étoileétoile partiellement cachée par notre satellite. La Lune, elle, s'éclipsera totalement (c'est un hasard) le jour de l'opposition de Mars (le 27 juillet) pour les habitants et les visiteurs d'une large zone de l'hémisphère sudhémisphère sud, de l'Afrique à l'Australie en passant par l'océan Indien ; en France, le phénomène sera visible mais uniquement partiellement.

    Quoi qu'il en soit, il y aura toujours, comme chaque année, quelques belles pluies d'étoiles filantesétoiles filantes, ces poussières orbitant autour du Soleil et que la Terre rencontre régulièrement. Consultez nos éphémérides astronomiques pour ne rien manquer. De belles missions spatiales seront également à suivre sur Futura.

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