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Lofar est le premier d’une nouvelle génération de radiotélescopes géants utilisant la technique des réseaux phasés multi-faisceaux. A l'image, la pemière station du réseau d’antennes basses fréquences Lofar. Crédit Lofar Science team
Ce réseau Lofar (Low Frequency Array) se compose de 44 stations réparties aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suède, en France et au Royaume-Uni. Aujourd'hui seules 21 de ces stations sont opérationnelles. Les 23 autres sont en cours d'installation et l'ensemble devrait fonctionner d'ici fin 2010. Chaque station se compose de plusieurs petites antennes qui captent et mesurent les émissions radio de l'Univers. Le signal capté est envoyé à un superordinateursuperordinateur qui traite les données avant de générer les images.
Comme son nom l'indique, ce radiotélescope fonctionne en basses fréquences (30 à 240 MHz). Lorsqu'il sera pleinement opérationnel, Lofar atteindra une sensibilité et une résolutionrésolution angulaire inégalées, ce qui fait espérer des avancées importantes dans de nombreux domaines de l'astronomie. Il travaillera dans des longueurs d'onde qui permettent de détecter les premières étoilesétoiles et les mini-trous noirstrous noirs apparus seulement 500.000 ans après le Big Bang ! Il sera également utilisé pour étudier les rayons cosmiquesrayons cosmiques, les pulsarspulsars et le champ magnétiquechamp magnétique de la Voie lactéeVoie lactée et réalisera un sondage de l'Univers lointain en se focalisant sur les galaxiesgalaxies les plus vieilles.
Comme le souligne le Dr. McKean de l'Institut de Radio Astronomie des Pays-Bas, « la sensibilité et la résolution étonnante de Lofar va nous donner une vue sans précédent sur la façon dont l'Univers a évolué au fil des milliards d'années » Et d'ajouter : « la partie basse fréquence du spectrespectre électromagnétique n'a jamais été explorée avec une résolution aussi fine de sorte que l'on s'attend à découvrir de nouveaux types de galaxies qui n'ont simplement jamais été vues auparavant ».
Enfin, Lofar sera utilisé pour détecter les signes d'autres civilisations extraterrestres autour d'étoiles proches du SoleilSoleil. Il recherchera, toujours dans les basses fréquences, ce qui pourrait être identifié à des signaux radio artificiels. Les scientifiques élargiront leur recherche à d'autres fréquences du spectre pour se donner plus de chances de détecter quelque chose, puisque, bien sûr, on ignore dans quelles fréquences ces civilisations pourraient émettre... Ce sondage Seti (recherche d'extraterrestres) réalisé dans des fréquences encore jamais utilisées se veut plus large que ceux déjà réalisés.