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Mars terraformée. Une utopie peut-être pas si utopique que ça.
Le NIAC (NASA Institute for Advanced Concepts) vient d'attribuer un prix de 9000 dollars à Rigel Woida, un étudiant en ingénierie de l'université d'Etat de l'Arizona, à Tucson, pour étudier l'utilisation de grands miroirs orbitaux afin de réchauffer un petit secteur de la surface de la Planète rouge. Ce projet, qui porteporte le nom de "La Route de Mars", est supervisé par le professeur en sciences optiques Eustace Dereniak et son assistant chercheur, le professeur Robert M. Stone.
Il consiste en le déploiement en orbite de ballons faits d'un polyester métallisé en forme de miroirs, qui réfléchiraient la lumière du SoleilSoleil vers le sol et capables d'élever significativement la température sur une surface d'environ 150 acres (environ 60 hectares). Outre le confort accru pour les futurs explorateurs ou colons, l'économie de chauffage et de la dépense énergétique ainsi obtenues rendrait la réalisation rentable, suivant l'équipe.
"Dans mon projet, j'ai ajusté l'ouverture des miroirs afin d'obtenir une illumination et une température similaires à ce que l'on rencontre à Tucson. Eventuellement, sur base de cette technique, on pourrait arriver à cultiver des plantes sur Mars
", déclare Woida.
Une température plus élevée permettrait à des astronautesastronautes de survivre sans la contrainte de combinaisons fortement isolantes ou d'enfermement dans des blocs de survie, et augmenterait le confort à moindre coût. La lumière solaire supplémentaire accroîtrait le rendement des panneaux solaires de la base. Elle pourrait aussi être utilisée pour faire fondre la glace juste sous la surface, la rendant ainsi disponible pour un usage domestique, et peut-être ouvrir la voie à une future terraformation de la Planète rouge.
Bien qu'étant toujours étudiant, Woida n'en n'est pas à sa première réalisation concrète. Après avoir proposé la constructionconstruction d'un télescopetélescope de 75 cm à la Tucson High Magnet School, il avait aussi obtenu l'aide financière nécessaire auprès de l'université d'Arizona et d'un laboratoire privé. Souhaitons-lui autant de chance avec son projet martien.