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Les deux engins ne sont pas en orbite autour de la Terre, mais accompagnent celle-ci dans sa ronde autour de notre étoile, l'une la précédant, l'autre la suivant. Mais leurs positions respectives changent, s'éloignant l'une de l'autre de 22° par année. Depuis ces emplacements, les caméras sont ainsi à même de fournir des images stéréoscopiques de l'atmosphèreatmosphère du Soleil et des jets coronaux qui s'en échappent.
Les éjections de masse coronale (CME) se produisent dans la partie supérieure de l'astreastre, ce que l'on appelle la couronne solairecouronne solaire, là où la température dépasse le million de degrés. Chaque explosion éjecte des milliards de tonnes de matièrematière à près de 3 millions de km/heure, qui se propage à travers le Système solaireSystème solaire. Lorsque ces particules atteignent la Terre, elles y entrent en interaction avec la magnétosphèremagnétosphère et l'atmosphère, ce qui peut se traduire par des aurores boréalesaurores boréales, des perturbations électromagnétiques ou de la distribution d'électricité, mais aussi des phénomènes moins connus comme la modification de la viscositéviscosité de certains fluides. Ils peuvent aussi contraindre les astronautesastronautes en orbite à modifier l'orientation de leur vaisseau ou de la station spatialestation spatiale afin de s'abriter des rayonnements.
Les images que nous présentons ont été obtenues au moyen de l'instrument SECCHI (Sun-Earth Connection Coronal and Heliospheric Investigation), qui est constitué d'un imageur (EUVI) observant dans quatre longueurs d'ondelongueurs d'onde de l'ultravioletultraviolet extrême, de deux coronographescoronographes en lumièrelumière blanche et de deux imageurs héliosphèriques.
Il s'agit d'anaglyphes, composés de deux images prises selon deux angles différents devant, pour restituer le relief, être regardés avec des lunettes bicolores (rouge et cyan) appropriées. A défaut, il est parfaitement possible d'utiliser deux fragments de matière transparente colorée (fardes plastiqueplastique, papier d'emballage...), le filtre rouge se plaçant devant l'œilœil gauche.
Ces images ont été traitées et recombinées par l'Institut d'astrophysiqueastrophysique spatiale (IAS : CNRS, Université Paris XI) et diffusées hier lundi 23 avril 2007 par la NASANASA.
Ci-dessous : vue générale du Soleil
Ci-dessous : pôle sud du Soleil montrant une éruption dans la partie inférieure droite
Ci-dessous : images mettant diverses éruptions solaires en évidence
Les images ci-dessous résultent d'une superposition de toutes les longueurs d'ondes observables par STEREO (UV et visible)