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Découverte au cours de l'été 2014 par l'Australien Terry LovejoyLovejoy, la comète C/2014 Q2 (Lovejoy) est une véritable vedette dans le ciel de janvier. Plus brillante que prévu, elle est une remarquable visiteuse du soir pour les observateurs de l'hémisphère nordhémisphère nord. En effet, par une belle nuit noire, sans Lune et très peu gênée par la pollution lumineusepollution lumineuse, il est aisé de la suivre à la trace, se frayant un chemin à travers des constellations emblématiques de l'hiverhiver telles que le Lièvre et l'Éridan, à proximité du célèbre OrionOrion et, depuis quelques jours, au galop dans le Taureau.
Le couple Eliza et Maximilien Teodorescu a réalisé cette image de la comète Lovejoy visitant les Pléiades, le 16 janvier 2015. © E. et M. Teodorescu
À mesure que l'astre chevelu se rapproche du Soleil (périhélie le 30 janvier), sa luminositéluminosité ne cesse d'augmenter ces dernières semaines pour atteindre actuellement une magnitudemagnitude 4 (voire 3.8 selon les témoignages). Puisqu'elle parade entre le 16 et le 21 janvier, au sud de l'immanquable essaim d'étoilesétoiles des Pléiades (appelé aussi les Sept sœursSept sœurs, la Poussinière, M45, etc.)), il est facile de la repérer et de l'observer dans une paire de jumelles ou un instrument qui, par ailleurs, ne grossissent pas nécessairement beaucoup.
Un rendez-vous céleste que de nombreux astrophotographes, débutants ou avertis, ne peuvent manquer. Si la météométéo est clémente, les conditions sont très favorables pour de mémorables séances d'observations ou de photographiesphotographies.
La comète Lovejoy flirte avec les Pléiades. Une image saisie depuis la région parisienne par un astronome amateur, avec un appareil photographique muni d'un téléobjectif de 70 mm, puis travaillée avec un logiciel. © Olivier Riant