au sommaire
- Découvrez notre dossier sur le mécanisme des éclipses
En matière d'éclipses solaires, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. En 2010 les astronomesastronomes avaient été comblés par une magnifique éclipse totale observable le 11 juillet depuis l'île de Pâques. L'année suivante ne leur avait offert que quatre éclipses partielles : la première observable en France à l'aube du 4 janvier, la dernière le 25 novembre nécessitait un long déplacement en Antarctique. Mais 2012 sera l'occasion d'admirer deux éclipses solaireséclipses solaires, une annulaire le 20 mai et une totale le 13 novembre, cette dernière étant visible depuis le nord de l'Australie.
L'éclipse du 20 mai se produit alors que la Lune est à son apogée le plus lointain de l'année 2012, à plus de 405.000 kilomètres de la Terre. Voilà qui explique pourquoi le disque apparent lunaire sera sensiblement plus petit que le disque solaire et ne pourra pas le cacher en totalité. Les observateurs verront donc un disque noir entouré d'un anneau de lumière et les précautions seront les mêmes que celles qui prévalent lors de l'observation d'une éclipse partielle de SoleilSoleil. L'éclipse annulaireéclipse annulaire commencera en Chine puis glissera sur Taïwan et le Japon avant de traverser le Pacifique nord. Elle prendra fin sur le sol américain au Nouveau-Mexique.
Les astronomes qui suivront ce transittransit de la LuneLune devant le Soleil pourront d'ailleurs rester sur place pour admirer trois semaines plus tard, le 6 juin, le transit de Vénus !