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Le Soleil, qui suit un cycle d'environ onze ans, est proche de son maximum d'activité qu'il devrait atteindre en 2013. Le minimum solaire le plus récent s'est produit en 2008 et depuis cette année, l'activité soleil monte progressivement en intensité. Un premier palier a été franchi en 2010 avec une explosion significative classée M et, depuis, son activité va crescendo avec un maximum attendu l'année prochaine.
Pour calculer cette activité les scientifiques se basent sur le nombre de taches solaires, plus ou moins importants, sur la surface du Soleil. Ces régions actives sont surveillées comme le lait sur le feu car elles sont souvent à l'origine de puissantes perturbations, comme les éruptions solaires ou les éjections de masse coronale, qui influent fortement sur ce qu'il est convenu d'appeler la météorologie spatiale.
En effet, ces soubresauts du Soleil ne sont pas sans impact pour la vie terrestre, en particulier sur le climatclimat de la planète mais aussi sur les activités humaines. De telles tempêtestempêtes peuvent par exemple perturber la distribution d'énergie ou affecter le fonctionnement de satellites en orbiteorbite, surtout ceux évoluant sur des orbites élevées.
Cette météométéo solaire est déjà un sujet de préoccupation pour les agences spatiales qui planifient des expéditions humaines au-delà de la LuneLune. Si l'atmosphèreatmosphère et le champ magnétique terrestre sont deux barrières naturelles qui protègent l'Homme des sautes d'humeur de notre étoileétoile, dans l'espace, il n'en est rien. Les futurs explorateurs seront fortement exposés aux particules du vent solairevent solaire qui pourraient mettre en danger leur santé.