Une simulation informatique a pour la première fois réussi à récréer une très grande galaxie en spirale comme notre chère Voie Lactée.

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De gauche vers la droite, les bras en forme de spirale apparaissent et convergent en une barre centrale. (Crédits : Lisa Wright)

De gauche vers la droite, les bras en forme de spirale apparaissent et convergent en une barre centrale. (Crédits : Lisa Wright)

Lisa Wright, Vincent Eke et George Efstathiou de l'université de Cambridge ont commencé la simulation avec une définition de 15 millions d'années lumière contenant 390 000 particules virtuelles. Ceci inclue des gaz ordinaires qui peuvent se refroidir et se réchauffer, et la fameuse matière noire invisible qui constituerait environ 90 pour cent de la masse de l'univers.

Au début les particules gazeuses sont resserrées autour d'un halo de matière noire, que la gravité a maintenues rapprochées. Puis les étoiles s'allument dans un disque au fur et à mesure que les nuages de gaz tombent au centre et s'écroulent sous la gravité.

Après 900 millions d'années, apparaissent les trois bras de la spirale, constitués d'étoiles lumineuses, similaires aux bras que nous pouvons distinguer dans les galaxies qui peuplent notre cosmos.

Finalement, les bras fusionnent pour en former 2 avant de constituer une barre centrale au milieu de la galaxie virtuelle vielle alors de 1,7 milliard d'années.

La galaxie finale a un diamètre réaliste de 30 000 années lumière, environ 2/3 de la taille de l'énorme Voie Lactée. Précédemment, des simulation de galaxies primitives avaient échoué car le disque centrale terminait sa formation avec une taille trop petite. La nouvelle simulation évite ces écueils en rallongeant le temps de formation des premières étoiles. Elle contient également plus d'éléments et sa résolution accrue permet de bien percevoir les bras spiralés.

Lisa Wright nous précise qu'avec un tel succès, il devrait être possible de mettre à l'épreuve les caractéristiques annoncées de notre univers primitif en les formatant dans le modèle et en comparant les résultats de la simulation avec nos plus vieilles galaxies actuelles.