La sonde Voyager de la Nasa atteint des régions à la limite du Système solaire où les vents ne soufflent plus vers l'extérieur mais de façon latérale. La sonde devrait quitter le Système solaire d’ici quelques mois et s’enfoncer dans le milieu interstellaire, hors de l'influence magnétique du Soleil et de toute autre étoile.


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    Les deux sondes Voyager se situent à la limite de l'influence du Soleil. On suppose que depuis juin 2010, Voyager 1 l'a atteint ou est en passe de le faire. Le choc terminal (Termination Shock) est une région qui entoure le Système solaire mais son emplacement n'est pas fixe. Sa position change en partie à cause de modifications dans les caractéristiques du vent solaire. Il s'agit de l'endroit où le vent solaire commence à se mélanger avec le gaz et la poussière du milieu interstellaire. Quant à l'onde de choc (Bow Shock), et pour simplifier, elle est provoquée par la rencontre des particules du vent solaire avec celle du milieu interstellaire. © Nasa/JPL

    Les deux sondes Voyager se situent à la limite de l'influence du Soleil. On suppose que depuis juin 2010, Voyager 1 l'a atteint ou est en passe de le faire. Le choc terminal (Termination Shock) est une région qui entoure le Système solaire mais son emplacement n'est pas fixe. Sa position change en partie à cause de modifications dans les caractéristiques du vent solaire. Il s'agit de l'endroit où le vent solaire commence à se mélanger avec le gaz et la poussière du milieu interstellaire. Quant à l'onde de choc (Bow Shock), et pour simplifier, elle est provoquée par la rencontre des particules du vent solaire avec celle du milieu interstellaire. © Nasa/JPL

    Lancée en 1977, la même année que Voyager 2, la sonde Voyager 1Voyager 1 a survolé les planètes géantes JupiterJupiter et SaturneSaturne, alors mal connues. Elle survole Jupiter au plus près au mois de mars 1979 à seulement 350.000 kilomètres (la planète présente un diamètre d'environ 144.000 kilomètres). En 1980 elle atteint Saturne et ses mondes et quitte le plan de l'écliptique pour s'éloigner du Système solaire en 1989. En décembre 2004, elle franchit ce que les scientifiques nomment le choc terminal, une région qui entoure le Système solaire. Deux ans plus tard, elle franchit la distance record de 100 unités astronomiques, devenant l'engin spatial le plus éloigné de la Terre jamais envoyé par l'Homme.

    Elle entre alors dans la région la plus éloignée du Système solaire, l'heliosheath, une région située entre le choc terminal et l'héliopause, où l'influence du SoleilSoleil s'affaiblit.

    Aujourd'hui, la sonde se situerait à quelque 17,4 milliards de kilomètres du Soleil « dans une zone où la vitessevitesse du gazgaz chaud ionisé émanant du Soleil est tombée à zéro », explique la NasaNasa dans son communiqué de presse. Les scientifiques émettent l'hypothèse que les vents solaires deviennent latéraux sous la pressionpression des ventsvents interstellaires, poursuit l'agence.

    Aux confins du Système solaire

    Les sondes Voyager 1 et 2 ont effectué un fabuleux voyage à travers le Système solaire extérieur et visité les quatre planètes gazeusesplanètes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Aujourd'hui, elles se situent respectivement à plus de 17,4 et 14,1 milliards de kilomètres de la Terre et poursuivent un objectif scientifique emblématique en tentant de localiser la frontière entre le Système solaire et le milieu interstellaire. Les antennes du réseau lointain de la Nasa sont en contact régulier avec les deux sondes qui continuent d'envoyer des données enregistrées par leur détecteur de particules. D'ici 2020, elles seront irrémédiablement perdues pour la science en raison de l'affaiblissement de leurs générateursgénérateurs radio-isotopiques au plutoniumplutonium.