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Le Falcon 9 v1.1 au décollage, sur le pas de tir SLC-40 de Cap Canaveral. Les paramètres étaient « nominaux », comme disent les ingénieurs astronautiques. © SpaceX
Hier soir, la troisième tentative fut la bonne. Le lanceur Falcon 9 v1.1 s'est arraché du pas de tir SLC-40 de l'US Air Force, à Cap Canaveral en Floride, à 22 h 41 TU (23 h 41 en heure française), soit au tout début de la fenêtrefenêtre de tir de 90 minutes. Le vol s'est déroulé comme prévu, explique SpaceXSpaceX. Après 185 secondes, le deuxième étage s'est allumé durant 5 mn 20 s pour se placer sur une première orbite d'attente. Quelque 18 mn plus tard, il s'est allumé une seconde fois, pendant un peu plus d'une minute, pour injecter le satellite SES-8 sur l'orbite de transfert le menant à 36.000 km, sur l'orbite géostationnaireorbite géostationnaire, sa destination finale.
Lors des deux précédentes tentatives, le compte à rebours avait été interrompu à plusieurs reprises, quand les systèmes de contrôle automatiques ont détecté (ou cru détecter) des anomaliesanomalies. Mais mieux vaut reporter qu'assister à la destruction de l'engin... La mission semblant réussie, elle démontre la capacité de SpaceX à lancer des satellites en GTO (geostationary transfer orbit, orbite de transfert géostationnaire)).
L'opération n'a rien de simple. Durant un tel vol, le second étage doit être allumé deux fois, par exemple, ce qui avait conduit à une panne lors d'un vol d'essai. L'entreprise met ainsi un pas sur le marché restreint mais convoité des lanceurs de satellites en orbite géostationnaire, aux côtés de l'Ariane 5 ECA et du SoyouzSoyouz.