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Les modules de la station © ide.fr
Il était 10 h 00 TU hier lundi 14 février. Deux hommes, le Russe Alexandre Smoleevski et l'Italo-Colombien Diego Urbina venaient de revêtir leur combinaison étanche de 32 kilos, aidés par le Chinois Wang Yue. Ils sont alors sortis du sas, sous l'œilœil des caméras et de toute l'équipe de la mission Mars 500, et ont fait leurs premiers pas sur le sol de la Planète rouge.
Depuis juin 2010, six hommes sont enfermés à Moscou dans trois modules et simulent dans les conditions les plus réalistes possibles un voyage aller et retour sur la planète Mars, organisé par l'agence russe Roscosmos, en collaboration avec l'Esa, l'Académie russe des sciences et l'Institut biomédical de Moscou.
Des Terriens font semblant de marcher sur Mars. © BFM TV/YouTube
Mars, 30 jours d'arrêt
Au mois de janvier, l'équipe s'était séparée en deux, trois d'entre eux s'installant dans le vaisseau de descente pour atterrir sur Mars et y rester 30 jours. Hier a eu lieu la première sortie, qui devait durer 92 minutes, mais a été écourtée à un peu moins d'une heure. Deux autres sorties sont prévues lors de cette phase au sol, les 18 et 22 février. Durant les prochaines sorties, les astronautes commanderont un petit robotrobot mobilemobile.
L'enjeu de Mars 500 est surtout de simuler les conditions de vie d'un voyage vers Mars, et d'estimer les conséquences d'une longue période d'isolement et de confinement. La simulation deviendra peut-être réalité dans 20 ou 30 ans...