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Une partie de la plate-forme des expériences extérieures du module Kibo (Japanese Experiment Module - Exposed Facility). Le Canadarm, bras robotisé de l'ISS, manœuvré ici par la Canadienne Julie Payette, est bien visible. Le plus petit, à droite, est celui de la navette Endeavour. L'image est prise de l'intérieur de Kibo. © Nasa
L'imposant laboratoire japonais Kibo est désormais au complet. Lors de leur dernière sortie, hier lundi, Chris Cassidy et Tom Marshburn ont apporté la touche finale, plus précisément des caméras de télévision. Avec ses 11,2 mètres de longueur pour 4,4 mètres de diamètre, le module Kibo est désormais un élément important de la Station spatiale internationale (ISS).
C'est avant tout un laboratoire disposant notamment de 28 racks conçus pour recevoir des expériences installées dans des systèmes normalisés. Kibo dispose également d'une plate-forme extérieure pour des expérimentations à effectuer dans le vide spatial et de son propre bras manipulateur de neuf mètres de longueur.
Lors de cette sortie de près de cinq heures (4 h 54 mn), la cinquième de la mission STS-127, les deux hommes ont aussi travaillé sur l'ISS elle-même. Ils ont remplacé les deux dernières batteries d'une structure sur laquelle est fixée l'une des antennes solaires. Mercredi dernier, les deux astronautes qui devaient les remplacer toutes les six, Chris Cassidy et Dave Wolf, avaient dû écourter leur sortie extravéhiculaire à cause d'un problème de régénération d'air dans le scaphandre de Cassidy.
L'heure du retour, tandis que Discovery se prépare
Les bricoleurs de l'espace ont ensuite remis en état une couverture isolante protégeant un système robotisé et refait des raccords électriques de l'alimentation du système de pilotage de l'ISS. Ils ont enfin installé quelques éléments (des pièces détachées) qui serviront quand les navettes spatiales américaines cesseront de voler, l'année prochaine.
Dans les heures qui viennent, EndeavourEndeavour se désarrimera de l'ISS. Tim Kopra, arrivé avec la navette, restera à bord de la Station spatiale internationale, remplaçant le Japonais Koichi Wakata, qui tournait autour de la Terre depuis quatre mois et demi.
L'assemblage de l'ISS n'est pas terminé et nécessitera encore sept autres missions de ce genre. La prochaine, STS-128, commencera en principe le 18 août. Si les ingénieurs de la NasaNasa ont à cette date compris la raison pour laquelle le réservoir principal a perdu tant de moussemousse isolante lors du dernier décollage d'Endeavour, la navette DiscoveryDiscovery prendra pour la trente-septième fois la route de l'espace.