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La dizaine de techniciens russes présents à Kourou en décembre 2002 pour étudier les critères techniques de l'implantation et l'exploitation du lanceur russe SoyouzSoyouz depuis le CSGCSG n'a relevé aucune difficulté majeure susceptible d'entraver l'implantation. Pour StarsemStarsem, la société qui assure la commercialisation et l'exploitation du lanceur Soyouz, la position équatoriale du CSG permet de réduire la consommation d'ergols en profitant de la rotation de la Terre et offre des avantages enthousiasmants. Sans aucune modification, son lanceur serait alors capable de viser des orbites élevées avec des charges utiles d'autant plus lourdes que l'économie de masse générée par un moindre emport d'ergols sera importante (en fonction des missions).
Reste que si sur le plan technique tout semble idyllique, le volet financier de l'implantation est plus problématique. L'arrivée de Soyouz à Kourou nécessite la constructionconstruction d'un nouvel ensemble de lancement, d'un coût estimé entre 250 et 300 millions d'euros. Or, les négociations de la répartition financière entre l'ESA et la Russie seront d'autant plus âpres que la situation économique n'est guère florissante pour les deux puissances spatiales.
Note :
Starsem - dont les actionnaires sont l'Agence aéronautique et spatiale russe (25 %), le Centre spatial de Samara (25 %), EADSEADS (35 %) et ArianespaceArianespace (15 %) - assure la commercialisation et l'exploitation du lanceur Soyouz sur le marché international, en particulier concernant les versions Soyouz-FregatSoyouz-Fregat et Soyouz/ST.