Le rover de la Nasa poursuit sa route vers le bord du cratère Jezero, en quête de nouveaux sites à étudier ou à échantillonner. À l’occasion d’un regard en arrière, le rover a réalisé un panorama de sa route.
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Le rover américain de la Nasa, opéré par le Jet Propulsion Laboratory, roule à travers le cratère Jezero. Depuis son déploiement le 18 février 2021, il a parcouru près de 30 kilomètres au cours desquels il a prélevé des dizaines d'échantillons que la Nasa espère faire revenir sur Terre d'ici dix ans.
Route sinueuse
PerseverancePerseverance est actuellement à mi-chemin de sa route vers le bord ouest du cratère, qui a abrité un ancien lac il y a plusieurs milliards d'années, lorsque Mars était une planète potentiellement habitable. Le rover traverse l'ancien deltadelta d'une rivière qui alimentait le lac, à la recherche de traces de vie.
L'objectif actuel du rover est de grimper le bord ouest d'ici début décembre, puis d'explorer les plaines environnantes. Pour y parvenir, Perseverance négocie de nombreux virages, car la pente est glissante et escarpée, une situation difficile qu'aucun rover martienrover martien n'a expérimenté jusqu'à présent.
Récapitulatif des trois ans et demi de route de Perseverance. © Nasa, JPL-Caltech
Le panorama est une mosaïque de 44 images prises le 27 septembre dernier à l'occasion de son 1 282 sol sur Mars. L'image nous montre le cratère Jezero vu d'en haut, ainsi que plusieurs traces du rover. Sur l'image figurent de nombreux sites emblématiques de l'exploration de Perseverance : son atterrissage, le site de dépôt des échantillons, ou encore les dunes sur lesquelles le drone IngenuityIngenuity demeure cloué au sol depuis qu'il a cassé une pale.
Les échantillons dans l'impasse
D'après le communiqué du JPL, Perseverance a encore 11 tubes disponibles pour collecter des échantillons du sol martien, sur un total de 43. Une partie des échantillons a déjà été déposée au cas où le rover tombe en panne. La Nasa est actuellement dans l'impasse pour mener à bien son programme de retour sur Terre des échantillons à moindre coût et a fait appel à des partenaires privés de l'industrie spatiale pour proposer des alternatives.