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Les sondes Voyager 1 et 2 envoyées pour explorer les 4 planètes géantes de notre système solaire
Ce n'est pas la première fois que la NASA abandonne dans l'espace des missions, mais c'est la première fois qu'une telle décision est prise alors que des données significatives pour la science sont encore envoyées.
Cependant, cette décision n'est pas définitive en raison du tollé provoqué au sein des équipes scientifiques concernées et des revues d'aptitudes sont d'ores et déjà attendues pour mesurer les conséquences scientifiques de cette décision.
Les missions concernées par cette annonce sont les deux sondes de la mission Voyager, UlyssesUlysses, Polar, Wind, Geotail, Fast et Trace. Il y a peu, la NASA avait autorisé l'extension de mission de Wind (2007), de Ulysses (2008) et de Voyager I & II au moins jusqu'en en 2006. Si l'abandon de certaines missions est somme toute assez logique, le choix de laisser errer dans l'espace Ulysse et les deux sondes Voyager est plus surprenant.
Ulysses est un projet mené en coopération entre la NASA et l'ESA. La sonde a été lancée en 1990 pour explorer, pour la première fois alors, les régions polaires du Soleil avec le succès que l'on sait. Or, le Soleil termine un cycle de 22 ans de son activité magnétique et il serait dommage de ne pas laisser Ulysses observer les phénomènes liés à cet évènement.
Quant aux sondes Voyager I & II, elles ont été lancées en 1977 et effectué un fabuleux voyage à travers le Système Solaire extérieur et visité les 4 planètes gazeuses (JupiterJupiter, SaturneSaturne, UranusUranus et NeptuneNeptune). Aujourd'hui, elles se situent à plus de 14 et 11 milliards de km de la Terre et poursuivent un objectif scientifique emblématique en tentant de localiser la frontière inconnue entre le Système Solaire et le milieu interstellaire. Les antennes du réseau lointain de la NASA sont en contact régulier avec les deux sondes qui renvoient les données enregistrées par leur détecteur de particules. D'ici 2020, les deux sondes seront irrémédiablement perdues pour la science en raison de l'affaiblissement de leurs générateursgénérateurs radio-isotopiques au plutoniumplutonium.