Deux petits satellites de la Nasa sont en cours de déploiement. Ils constituent la mission Prefire du JPL (Jet Propulsion Laboratory) dont le but est de mieux comprendre le rôle des émissions de chaleur aux pôles sur le climat.


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    Le JPL (Jet Propulsion Laboratory) est en train de déployer deux cubesats (nanosatellitesnanosatellites de la taille d'une boîte à chaussures). Pour cela, la Nasa a réservé deux fuséesfusées Electron de Rocket Lab pour les mettre en orbite polaire, à près de 530 kilomètres d'altitude. Le premier satellite a été déployé avec succès le 25 mai dernier, le second sera mis en orbite dans les prochaines semaines.

    Étudier l’effet de serre aux pôles

    La mission Prefire (Polar Radiant Energy in the Far-InfraRed Experiment) mesurera la quantité de chaleur émise aux niveaux des pôles. Pour cela, les cubesats sont équipés de spectromètrespectromètre infrarougeinfrarouge. Pour les capteurscapteurs, le JPL a récupéré la technologie de l'instrument Mars ClimatClimat Sounder, du Mars Reconnaissance OrbiterMars Reconnaissance Orbiter, en orbite autour de Mars depuis 2006.

    Vue d'artiste d'un cubesat de Prefire. © Nasa, JPL-Caltech
    Vue d'artiste d'un cubesat de Prefire. © Nasa, JPL-Caltech

    Des informations essentielles

    Les mesures des cubesats de la mission Prefire serviront à voir comment les émissions de chaleur aux pôles varient selon les saisonssaisons et aussi comment les émissionsémissions de chaleur de la haute atmosphèreatmosphère varient selon la couverture nuageuse au-dessus des pôles et selon la taille de banquisebanquise ou la quantité de glace fondue présente dans l'eau de mer.

    Vidéo générale sur Prefire. © Nasa

    Contribuer à l’amélioration des modèles climatiques

    Depuis 1970, l'ArctiqueArctique se réchauffe 2,5 fois plus vite que le reste de la planète. L'étude précise des régions polaires par des missions comme Prefire ou Arctic Weather Satellite de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne sert à combler des lacunes de notre connaissance du budget énergétique de la Terre, ce qui enrichira les modèles climatiquesmodèles climatiques mondiaux.