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Cassini achèvera bientôt son exploration de SaturneSaturne et de ses mondes ; celle-ci aura duré treize ans. Sa mission, à 1,3 milliard de kilomètres de nous, fut couronnée de succès. Partie de la Terre en 1997, Cassini a rejoint la planète géante après un voyage de sept ans qui l'a fait passer par VénusVénus, la Terre et JupiterJupiter pour prendre de la vitesse.
Depuis son arrivée en 2004, la sonde spatiale est allée de découverte en découverte, nous dévoilant avec des détails inégalés jusqu'alors -- plus de 400.000 images ont été transmises -- les turbulences dans l'atmosphèreatmosphère de cette géante gazeuse, ses multiples anneaux et, bien sûr, nombre de ses lunes. Cassini en a d'ailleurs débusqué six nouvelles.
Par manque de carburant et afin d'éviter que la sonde, qui aurait pu devenir incontrôlable, ne s'échoue sur une des lunes, les responsables de la mission décidèrent de la précipiter dans l’atmosphère de Saturne pour qu'elle s'y désintègre.
Titan et Encelade, deux lunes fascinantes de Saturne
À travers 127 survolssurvols rapprochés de Titan, Cassini a permis aux chercheurs de mieux faire connaissance avec ce satellite plus grand que MercureMercure -- TitanTitan est la plus grosse lune de Saturne -- enveloppé d'un brouillardbrouillard impénétrable. La sonde a dépeint un environnement glacial couvert de lacs et de rivières d'hydrocarbureshydrocarbures et où une chimie prébiotique (dans son atmosphère ?)) n'est pas à exclure.
En janvier 2005, l'atterrisseur Huygens (venu avec Cassini) s'enfonçait dans les brumesbrumes orangées de Titan et se posait sur son sol glacial. Pour la première fois, les Terriens découvraient les paysages de ce monde. Mais ce n'était pas le seul.
Non loin de là, Encelade. Cassini y découvrit des geysersgeysers. Au fil des recherches, les observations et les mesures ont suggéré que cette petite lune de 500 km abrite, sous son écorce de glace, un océan d'eau liquideliquide. Un monde potentiellement habitable, qui plus est... De bonnes raisons de retourner faire un tour auprès du « seigneur des anneaux ».
© Futura avec Nasa