Un nouveau projet fou de mégaconstellation de satellites vient d’émerger. La compagnie chinoise Landspace, déjà connue pour ses fusées, se lance dans le secteur des télécommunications depuis l’orbite basse, comme le fait SpaceX avec Starlink.
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Landspace est une des premières compagnies privées du secteur spatial chinois, dominé par les entreprises étatiques, dépendant du gouvernement. La compagnie est connue pour avoir fait la toute première mise en orbite par une fuséefusée fonctionnant avec du méthane comme carburant.
Depuis quelques années, Landspace fait voler sa fusée Zhuque-2, dont la capacité équivaut à la fusée européenne VegaVega, et projette de développer un lanceur plus puissant et réutilisable.
Le projet Honghu
Le 24 mai dernier, Landspace a notifié son intention auprès de l'Union internationale des télécommunicationsUnion internationale des télécommunications (ITU), branche de l'ONU responsable de l'attribution des fréquences. Le projet Honghu-3 comptera 10 000 satellites, répartis sur 160 plans orbitaux.
Honghu-3 a pour but de faire de la concurrence à Starlink, la constellation de SpaceXSpaceX qui compte déjà plus de 5 000 satellites en orbite. D'autres entreprises américaines nourrissent cette même ambition, dont la branche spatiale du géant AmazonAmazon, qui a réservé 18 vols Ariane 6 pour déployer une partie des 3 478 satellites Kuiper.
Grosse tendance en Chine
Honghu-3 n'est pas le premier projet de ce genre en Chine. L'État chinois soutient un projet de 13 000 satellites (Guowang) et l'entreprise Shanghai Spacecom Satellite Technology propose le projet G60, comptant 12 000 satellites. Déjà, des premiers démonstrateursdémonstrateurs ont été mis en orbite. Le déploiement des premières tranches est imminent.
Plusieurs autres entreprises chinoises ont pour ambition de se lancer dans ce secteur estimé juteux.
