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Echec du vol du lanceur américain Taurus
Sous sa coiffe se trouvaient un satellite militaire de reconnaissance photographique (OrbView 4), devant jouer un rôle capital dans l'engagement des USA pour la lutte anti-terrorisme, et un satellite scientifique d'étude de la couche d'ozonecouche d'ozone (QuikTOMS).
Si le vol ascentionnel de la fuséefusée paraissait optimal, il apparaît cependant que, suite à une défaillance de fonctionnement du deuxième étage, les deux satellites n'ont pas été injectés sur l'orbite attendue. En fait, une dizaine d'heures après cette tentative, on ignore encore si les deux charges utiles se sont inscrites sur une orbite trop basse, ou sont déjà retombées dans l'atmosphèreatmosphère.
Le deuxième étage incriminé est identique au premier étage du lanceur aéroportélanceur aéroporté PegasusPegasus, dont l'utilisation est suspendue suite à un échec survenu le 2 juin dernier lors d'un essai de l'avion hypersonique X-43X-43.
Mais la Nasa n'avait pas jugé bon d'étendre cette interdiction de vol au lanceur Taurus, qui comporte pourtant le même élément.