Si les conditions météorologiques sont favorables, Endeavour et son équipage de six astronautes devraient finalement décoller cet après-midi, à 14 h 56 (heure française). Initialement prévu fin avril, ce lancement avait été reporté en raison de problèmes électriques, aujourd’hui réglés.


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    Construite à partir de 1987, juste après l'accident de Challenger, en 1986, la navette Endeavour est préparée pour son dernier vol. Ce sera la mission STS-134, avec à son bord le spectromètre AMS et l'Italien Roberto Vittori, dernier Européen à voler sur une navette de la Nasa. © Idé

    Construite à partir de 1987, juste après l'accident de Challenger, en 1986, la navette Endeavour est préparée pour son dernier vol. Ce sera la mission STS-134, avec à son bord le spectromètre AMS et l'Italien Roberto Vittori, dernier Européen à voler sur une navette de la Nasa. © Idé

    Vendredi 13 mai, la Nasa a donné son feu vert à la reprise du compte à rebours pour lancer la navette Endeavour cet après-midi. Initialement prévu le 29 avril, ce vol avait été reporté en raison de problèmes électriques, aujourd'hui réglés par le remplacement d'un boîtier électronique Aft Load Controller Assembly (Alca).

    Situé à l'arrière de la navette, ce boîtier gère le circuit de chauffage de l'hydrazine que les trois unités de puissance auxiliaires (APU, Auxilliary Power Unit) utilisent comme carburant. Ces trois APU sont essentielles au fonctionnement de la navette.

    Trappe d’accès par laquelle sont passés techniciens et ingénieurs pour remplacer le boîtier électronique Alca-2. © Nasa

    Trappe d’accès par laquelle sont passés techniciens et ingénieurs pour remplacer le boîtier électronique Alca-2. © Nasa

    Redondantes entre elles, elles fournissent la pression hydraulique qui sert à manœuvrer les moteurs afin d'orienter la poussée, actionner les gouvernes (gouvernail de direction, élevons, etc.) ou encore déployer les trains d'atterrissage. Au moins une de ces trois APU est obligatoire pour faire fonctionner le système hydraulique du shuttle mais toutes doivent être en parfait état de marche au lancement.

    Après avoir remplacé le boîtier électronique Alca-2, la Nasa s'est assurée qu'il n'y avait plus de risque de court-circuit ni de surcharge, ce qui avait provoqué l'arrêt du compte à rebours lors de la première tentative de lancement d'Endeavour. © Nasa

    Après avoir remplacé le boîtier électronique Alca-2, la Nasa s'est assurée qu'il n'y avait plus de risque de court-circuit ni de surcharge, ce qui avait provoqué l'arrêt du compte à rebours lors de la première tentative de lancement d'Endeavour. © Nasa

    La dernière mission d'Endeavour se fera-t-elle enfin ?

    Initialement, la Nasa pensait que ce report ne serait que de quelques jours. Mais ses ingénieurs n'ont pas réussi à déterminer la cause exacte du court-circuitcourt-circuit ou de la surcharge qui a fait sauter des fusiblesfusibles dans le boîtier électronique Alca-2, le 29 avril. Ils ont donc été contraints de le remplacer, ainsi que le câblage électrique en cause dans cette panne.

    Vingt-cinquième et dernière mission d'EndeavourEndeavour, c'est aussi l'avant-dernier vol d'une navette avant la mission d'Atlantis, prévue en juin. Endeavour doit notamment livrer à l'ISSISS le détecteur de rayons cosmiques AMSAMS.